Hold-Up constitutionnel de Paul Biya
Partir comme Kérékou ou partir comme Mobutu, Paul Biya peut encore choisir !
Le régime tyrannique
de Monsieur Biya vient, au moyen du tripatouillage de l’art 6.2 de la
constitution par une prétendue assemblée nationale corrompue et aux ordres, de
se muer en une monarchie dictatoriale et illégitime. Le despote obscurantiste est donc allé jusqu’au
bout de sa logique suicidaire, en prenant malheureusement la responsabilité d’installer
le Cameroun dans un conflit ouvert qui peut, à tout moment, dégénérer en
affrontements violents, avec des risques que cela comporte pour la paix, déjà très
instable, dans la sous-région Afrique Centrale.
Il ne reste désormais plus à Paul Biya, qu’à
nommer à la tête de ELECAM, un Homme de paille à sa solde, qui le proclamera mécaniquement
président, lors de la prochaine élection présidentielle, qui sera probablement
anticipée. Et le tour sera joué.
Le Conseil
National pour la Résistance / Mouvement Umnnyobiste (CNR-MUN) fait
remarquer, que Monsieur Biya n’a pu réaliser ce hold-up constitutionnel qu’après
avoir massacré plusieurs centaines de camerounais qui s’étaient dressés,
pacifiquement, en février 2008, contre cette tentative de monarchisation du
pouvoir au Cameroun. Notons en passant, que Paul Biya n’a toujours pas prononcé
un seul mot de compassion à l’endroit des familles de ces centaines de
victimes, qu’il a fait massacrer par ses milices au sein des forces armées ;
en plus, Paul Biya refuse toujours la mise sur pied d’une Commission d’Enquête Internationale pour déterminer le
nombre de victimes de cette barbarie et situer les responsabilités.
Le CNR/MUN considère ce tripatouillage de la Constitution comme
une véritable déclaration de guerre ouverte au peuple camerounais souverain,
qui à n’en point douter, saura trouver en son sein, des ressources nécessaires
pour recouvrer la plénitude de sa souveraineté, en balayant cette bande de
prébendiers sanguinaires qui trônent illégitimement à la tête de notre pays
depuis bien longtemps. Dans cette guerre déclarée, Paul Biya gagnera
certainement quelques petites batailles, mais il ne gagnera pas- à coup sûr- la guerre elle même !
Le CNR/MUN
dénonce le silence complice de l’Union Africaine, de l’Onu et des Etats se
disant «amis du Cameroun», qui bien qu’informés à temps des intentions confligènes
de Monsieur Biya, n’ont pris aucune initiative sérieuse pour l’en dissuader.
Autant l’UA et l’ONU condamnent « par principe », la « prise du pouvoir par la force», autant ces institutions doivent condamner et isoler tous ces dictateurs sanguinaires qui, comme Paul Biya, s’accrochent au pouvoir à travers des tripatouillages constitutionnels honteux et des pogroms sur des populations civiles qui tentent pacifiquement de s’ opposer. Pour ne l’avoir pas fait au Tchad, quand Idriss Deby Itno a décidé en 2004 de changer unilatéralement la constitution tchadienne, la communauté dite internationale s’est retrouvée à courir après une métastases de rebellions armées…
Face à la terreur généralisée créée et entretenue depuis janvier 2008, par le dictateur sanguinaire Paul Biya, pour bâillonner toute expression du mécontentement populaire par des voies pacifiques et démocratiques, qui osera encore recommander «l’exploration de toutes les voies pacifiques de lutte» contre ce régime néocolonial fasciste et anti-populaire? Qui ? Qui osera « dénoncer toute tentative de prise de pouvoir par la force», lorsque la Résistance sera entrée en action pour rétablir la liberté et la démocratie bafouées au Cameroun ? Qui ?
Le CNR/MUN, face à la démission des instituions africaines et internationales, tire pour conséquence que l’entrée en résistance du peuple camerounais contre la tyrannie et l’oppression de Paul Biya, est désormais plus que légitime. Le CNR tient dores et déjà à avertir l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Nations Unies et tous les Etats se disant « amis du Cameroun », que des pseudo-médiations de la 25ème heure seront sans objet, quand le peuple camerounais aura définitivement pris ses responsabilités pour mettre fin à la monarchie dictatoriale naissante au Cameroun.
Enfin, le CNR/MUN
lance, un vibrant appel à tous les Camerounais, y compris ceux qui continuent à
servir l’Etat RDPC; et principalement la frange patriotique de l’armée - asservie
et assujettie au service du pauvre dictateur - à rejoindre sans plus tarder le
camp de la RESISTANCE ! Que nos Héros nous montrent la voie !
Partir comme Kérékou ou partir comme Mobutu, Paul Biya peut encore choisir !
A bas les
assassins et les tortionnaires du peuple.
La lutte
continue,
Pour la Patrie
et l’Afrique, nous vaincrons.
Le 12 avril
2008
Pour Le CONSEIL
NATIONAL POUR LA RESISTANCE
TENE SOP Secrétaire
Général Cameroon.Resistance.Council@googlemail.com
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