Il faut mettre le putschiste Tandja Mamadou hors d’état de nuire avant qu’il ne soit trop tard!!!
Tandja: un putschiste en boubou décidé à terroriser ses opposants
Le référendum frauduleux et
anticonstitutionnel convoqué par Tandja Mamadou pour entériner sa volonté de confisquer le pouvoir, vient à
peine de se terminer que le
pseudo-dictateur nigérien se livre déjà à un véritable terrorisme d’Etat et à
une chasse impitoyable contre toutes celles et tous ceux qui ont osé s’opposer
à la mascarade référendaire du 04 août.
C’est ainsi que le Camarade Marou Amadou, ancien Secrétaire Général de l’Union des Scolaires
Nigériens (USN), Rapporteur démissionnaire de la Commission Electorale et Président du Front Uni pour la Sauvegarde des
Acquis Démocratiques (FUSAD) a été sauvagement brutalisé et kidnappé le 10 août
2009, à 06 heures du matin, à la sortie
d’une mosquée de Niamey, par des éléments encagoulés de la police politique de
Tandja et a directement été écroué à la prison de Niamey «pour atteinte à la
sureté de l’Etat ». C’est la deuxième fois en un mois que Marou est arrêté
et ce harcèlement dont il est l’objet ne s’explique que par son opposition
radicale au tripatouillage constitutionnel opéré par Tandja.
Le Mouvement
Umnyobiste a d’ailleurs appris qu’une liste contenant les noms de dizaines d’autres
personnes et personnalités politiques devant être prochainement arrêtées, circule
en ce moment, dans les milieux des forces de sécurité à Niamey. Le crime de ces
personnes est d’avoir organisé et mené la fronde anti-référendaire contre le
« projet Tazarcé » de Tandja. Parmi ces nigériens, figurent de hauts leaders
et cadres politiques de l’opposition, des dirigeants syndicaux et des
responsables de diverses organisations de Droits de l’Homme et de la
Démocratie.
Ces méthodes dignes de la Gestapo, annoncent de graves
violations des droits l’Homme dans les jours et semaines à venir. Et voilà le
Niger revenu aux heures les plus sombres du «Kountchéisme» le plus abject, dont
le néo-dictateur Tandja s’est toujours
réclamé !
Seul le soutien de l’Afrique et de la communauté
internationale peut constituer un réel bouclier contre les menaces dont sont
victimes les démocrates Nigériens en lutte contre la dictature stupide de
Tandja Mamadou. La CEDEAO, l’Union Africaine, et les institutions internationales
doivent donc sortir de la logique de discours creux pour prendre des sanctions
visibles et coercitives contre le putschiste Tandja Niger. Des exemples
de sanctions seraient l’interdiction de voyager pour les membres de la junte en
boubou de Tandja, l’exclusion du gouvernent du Niger de la CEDEAO et de l’Union
Africaine, le renvoi des ambassadeurs nommés par TANDJA des différents pays,
etc… En un mot, il faut isoler le soldat Tandja qui, en tripatouillant la Constitution
du Niger contre et envers tous, a choisi de s’engager dans une
Le Conseil
National pour la Résistance /Mouvement Umnyobiste, refuse que l’Afrique et
le monde entier assistent aussi impuissant et comme hypnotisés, à la naissance
et au développement pernicieux d’un régime totalitaire au Niger, dont le chef
de bande, Tandja Mamadou, semble atteint par une dangereuse forme de schizophrénie
politique qui conduit lentement, mais fatalement, le Niger vers des jours les
plus obscurs. Jusqu’où devrait aller Tandja Mamadou afin que l’Union
Africaine et la communauté internationale comprennent qu’il faut définitivement
isoler ce régime illégal,illégitime et anti-populaire?
Le Conseil National pour la Résistance
Le Conseil National pour la Résistance / Mouvement
Umnyobiste (CNR/MUN) renouvelle son appel aux progressistes africains et
du monde entier pour qu’ils dénoncent fermement les dérives dangereuses de
Tandja Mamadou et soutiennent sans équivoque, la lutte légitime du peuple
nigérien contre le fascisme naissant au Niger. Pour terminer, le CNR, appelle l’armée et les forces de
sécurité nigériennes à ne pas cautionner l’illégalité et le terrorisme d’Etat
d’un putschiste en boubou dont la mégalomanie et les dérives obscurantistes
mettent gravement en danger l’avenir du Niger et de ses 14 millions d’habitants.
Honneurs et Gloire au peuple nigérien !
Mort aux ennemis du peuple Nigérien!
la PatrieLa lutte continue, Pour
et l’Afrique, nous vaincrons.
Ce 10 Août 2009
Pour Le CONSEIL NATIONAL POUR LA RESISTANCE
Secrétaire Général
Cameroon.Resistance.Council@googlemail.com
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Afrique |
Niger: l'activiste Marou Amadou de nouveau poursuivi en justice
NIAMEY (AFP) -
mercredi 12 août 2009 - 17h29
- Le
militant des droits de l'Homme nigérien Marou Amadou, brièvement
interpellé avant d'être relâché par un juge de Niamey mardi, a été
placé en garde à vue en raison de "nouvelles poursuites", a indiqué
mercredi l'un de ses avocats.
Un
camion transportant des prisonniers, dont le militant nigérien de la
cause démocratique, Marou Amadou, le 11 août 2009 à Niamey
© AFP/Archives Boureima Hama
"Marou Amadou est placé en garde à vue à la police à Niamey en raison de nouvelles poursuites contre lui", a indiqué à la presse Me Marc Lebihan qui a dénoncé "un harcèlement judiciaire".
L'avocat n'a pas donné de précision sur ces poursuites.
Mardi, un juge de Niamey avait libéré Amadou, interpellé la veille après avoir appelé à la mobilisation face à la rallonge très controversée du mandat du président Mamadou Tandja.
Marou Amadou, dirigeant du Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques (Fusad), avait aussi appelé les forces de l'ordre à la désobéissance et était accusé d'"atteinte à la sûreté de l'Etat".
Alors qu'il s'apprêtait à quitter mardi la prison de Niamey, il a été enlevé par des hommes en armes à bord de plusieurs véhicules 4x4, selon Me Lebihan et Ali Idrissa, un membre du Fusad témoin de la scène.
Selon Idrissa, il s'agissait d'éléments de la garde républicaine.
Amadou a été incarcéré mardi à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, (ouest de Niamey), mais a été relâché mardi soir au bout de quelques heures, a indiqué Idrissa.
"Mais aussitôt la police l'a interpellé et conduit dans ses locaux où il a passé la nuit", a-t-il poursuivi.
Marou Amadou est une figure influente de la société civile qui s'oppose au maintien au pouvoir de Mamdou Tandja grâce à l'adoption, le 4 août par voie de référendum, d'une nouvelle Constitution.
Ce nouveau texte, qui sera définitivement adopté une fois que la Cour constitutionnelle aura validé les résultats de la Commission électorale et que le chef de l'Etat l'aura promulgué, autorise Tandja à rester en fonction jusqu'en 2012 au lieu de se retirer en décembre comme initialement prévu.
Par l'AFP
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Afrique
Niger: l'activiste Marou Amadou incarcéré dans une prison de haute sécurité
Un camion transportant des prisonniers dont militant des droits de l'Homme nigérien Marou Amadou, le 11 août 2009 à Niamey.
© AFP/Archives Boureima Hama
NIAMEY (AFP) -
jeudi 13 août 2009 - 21h59
- Le
militant des droits de l'Homme nigérien Marou Amadou, interpellé deux
fois cette semaine, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité à
l'ouest de Niamey, a indiqué jeudi un membre de l'organisation qu'il
dirige.
"Après avoir été entendu près de deux heures par le juge, Marou Amadou a été conduit à la prison de haute sécurité de Koutoukalé", à indiqué à l'AFP Ali Idrissa, membre du Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques (Fusad).
Il est poursuivi pour "administration d'une organisation non déclarée", a-t-il ajouté, précisant que les autorités estiment n'avoir jamais délivré l'autorisation de l'exercice du Fusad.
Cette ONG, créée en décembre par les principales centrales syndicales et ONG du pays, avait pour objectif principal de s'opposer au maintien au pouvoir du président Mamadou Tandja au-delà de la fin prévue de son mandat.
Le chef de l'Etat a convoqué un référendum le 4 août qui a abouti à l'adoption d'une nouvelle Constitution lui accordant une rallonge de trois ans au lieu de se retirer en décembre à la fin de son deuxième quinquennat, comme initialement prévu.
Après l'annonce le 7 août du résultat de cette consultation très contestée, Marou Amadou avait appelé à la mobilisation des Nigériens. Il avait aussi appelé les forces de l'ordre à la désobéissance.
Accusé d'"atteinte à la sûreté de l'Etat", il avait été interpellé lundi mais un juge l'avait remis en liberté dès mardi.
Le soir même, après avoir été enlevé par des éléments de la garde républicaine selon Ali Idrissa, il avait été incarcéré à Koutoukalé puis emmené à la police, où il avait passé la nuit.
Son avocat, Me Marc Lebihan, avait annoncé mercredi que de nouvelles poursuites avaient été engagées contre M. Amadou. L'avocat a dénoncé "un harcèlement judiciaire".
Le résultat du référendum doit encore être validé par la Cour constitutionnelle. Mamadou Tandja devra ensuite promulguer la nouvelle Constitution qui renforce ses pouvoirs.