Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le site du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR - MUN)
Le site du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR - MUN)
Archives
29 décembre 2009

Appel à la Solidarité pour la Libération du Journaliste Jean Bosco Talla

Appel à la Solidarité pour la Libération du Journaliste Jean Bosco Talla

Jean Bosco Talla, Directeur de Publication de l'hebdomadaire camerounais Germinal qui avait été enlevé le 10 décembre à Yaoundé, par les forces répressives du régime Biya, a été condamné le 28 décembre à Yaoundé à un an de prison avec sursis pendant 3 ans, assorti d'une amende de 3,154 millions FCFA (soit environ 5000€) pour « outrage au président de la République  ».

Jean Bosco Talla n'ayant pas pu s'acquitter de cette somme sur place, juste après sa condamnation, a été ramené à la prison de Kodengui, où il est détenu dans des conditions très exécrables et dangereuses pour sa sécurité.

Le Comité International pour la Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (le Comité) et le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise (le CODE)  lancent un vibrant appel à la diaspora camerounaise et à tous les amis du Cameroun, pour qu’ils aident à sortir Jean Bosco Talla des prisons infectes de Paul Biya. 

Le Comité et le CODE lancent l’opération « Freedom for JB Talla » qui consiste à mobiliser les 5000€ d’amende nécessaires pour la libération de ce valeureux journaliste, injustement condamné et emprisonné pour avoir correctement fait son travail.

Un Comité National pour la Libération de Jean Bosco Talla est en action au Cameroun et est composé de La fille du journaliste incarcéré, de Madame Maximilienne Ngo Mbè, Secrétaire Générale de PRODHOP et du Journaliste A. Gustave Azébazé de l'Union des Journalistes du Cameroun  (UJC).
Nous suggérons que toute assistance soit directement envoyée à ce Comité qui peut être contacté  à ces adresses:
 

Maximilienne Ngo MBE:<mbe_max@yahoo.fr>;  Tel: 00237 98 58 229

A. Gustave Azebazé Ndjouaka: <agamedias.inc@gmail.com>; Tel +237 99 83 34 57 

Pour le Comité International pour la Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (le Comité), Hugo Moudiki 

Pour le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise (le CODE), 

Moise Essoh, Secrétaire Exécutif. 

Tene Sop, Secrétaire à la communication


----------------------------------------------------------------------------------------------

http://journalducameroun.com//article.php?aid=3619

Cameroun: Un an d’emprisonnement pour le journaliste Jean Bosco Talla

Par Idriss Linge - 29/12/2009
Le directeur de publication du journal Germinal a été condamné par le tribunal de 1ère instance de Yaoundé

Le verdict a été rendu
L’affaire avait été placée en délibérée pour le lundi 28 décembre 09 dernier. Le tribunal de première instance de Yaoundé déclare Jean Bosco Talla coupable d'outrage au président de la République et le condamne à un an d'emprisonnement avec sursis avec trois ans de probation, selon une décision lue à l'issue de l'audience, et qui vient conclure du moins en première instance, un feuilleton judiciaire qui a débuté le 16 décembre dernier. L’avocat du directeur de Germinal, Me Jean-Marie Nouga, a indiqué que son client allait faire appel, soulignant que le tribunal "n'a pas pu établir" qu'il avait commis "une faute professionnelle". L’avocat estime par ailleurs que le sursis accordé à son client équivaut plus à une condamnation. Si en droit l’accord du sursis permet une liberté sous condition d’aller et venir du justiciable, les juges se montrent parfois vicieux et la transforme en privation de liberté. La justice l’a contraint à payer trois millions de FCFA d'amende à l'Etat du Cameroun et 154.000 FCFA de frais de justice. Reconduit en prison, il y restera s'il ne paie pas l'amende pendant la période de la contrainte par corps fixée à deux ans. Cela signifie pour lui qu’il court le risque de passer "deux années d'emprisonnement au moins". Son avocat a déclaré qu’il était dans l'incapacité de payer une telle somme. Les observateurs pensent que face à la pression des organisations de défense de la presse nationale et internationale, le gouvernement a voulu juste écarter « un gêneur » du débat d’opinions, en raison de ses positions parfois qualifiées de dures par les pro-gouvernementaux.

© Journalducameroun.com
Jean Bosco Talla

Il a repris pour critiquer des passages d’un livre controversé
Le directeur de publication de l'hebdomadaire camerounais Germinal, arrêté le 10 décembre, et inculpé pour outrage au président de la République" avant de comparaître devant un tribunal de Yaoundé.il était reproché à Jean Bosco Talla la publication dans son journal de l'extrait d'un livre évoquant "un pacte secret" entre l'actuel président camerounais Paul Biya et son prédécesseur Ahmadou Ahidjo. Dans l’édition datée du 03 décembre 2009, l'hebdomadaire Germinal a consacré un dossier contenant des articles où il était fait mention d’une affaire obscure d'homosexualité au sommet de l'Etat. Le journal de Jean Bosco Talla, avec des détails précis, rapporte une version particulière des évènements ayant marqué la transition entre Ahmadou Ahidjo et son successeur constitutionnel, Paul Biya. Une version décrite par Eballe Amougou dans une publication parue à l’étranger et dont plusieurs copies sont sur le net.

Un procès vendetta?
Jean Bosco Talla s’est défendu de l’accusation d’outrage. Mais son récent passé ne l’a pas aidé dans cette affaire.. Bien que son avocat aie tenté de démontrer qu’il a repris pour les réfuter les passages contestées, les autorités n’ont pas oublié et certainement ne lui ont pas excusé la dynamique qui avait été la sienne lors de la publication du rapport sur les biens mal acquis impliquant le chef de l’Etat. Pour certains experts du droit toutes les données de l’affaire n’ont pas été examinées, involontairement ou par ignorance. A l’article 306 alinéa 9 du code pénal dont l’application est faite pour toute infraction d’outrage, il est précisé que ne constitue aucune infraction : La critique d’une œuvre d’un spectacle, d’une opinion quelconque manifestée publiquement, à condition que la dite critique ne traduisent pas une animosité personnelle.Je dirais brièvement trois choses : d’abord, l’ouvrage de Eballe Angounou est en circulation sur le net, cela n’est pas de notre fait. De plus, au moment de prendre votre décision, M. le président, vous devrez vous poser la question suivante : votre décision encouragera-t-elle ou non le journalisme d’investigation ? Enfin, M. le président, au moment de prendre cette décision, ne perdez pas de vue ces propos de Paul Biya : désormais, au Cameroun, nul n’aura plus besoin de prendre le maquis pour exposer ses opinions. Traduction, nul ne doit plus être envoyé en prison pour ses opinions a-t-il déclaré lorsque le juge lui a demandé un mot pour sa défense. Mi-décembre, l'organisation Reporters sans frontières (RSF) a demandé aux autorités de remettre en liberté M. Talla, estimant que rien dans une affaire de diffamation ne saurait justifier la détention d'un journaliste.

Publicité
Commentaires
Le site du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR - MUN)
  • Le Umnyobisme est une idéologie de libération pour le Cameroun et l'Afrique et qui tire ses fondements dans les résistances historiques des peuples africains contre l'impérialisme et le colonialisme.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité