Le CNR exige JUSTICE ET VÉRITÉ pour JACQUES TIWA
Ce 28 février 2008, cela fait
exactement deux ans, jour pour jour, que notre camarade Jacques TIWA alias Nkrumah, Coordonnateur du
Conseil National de la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR – MUN) au
Cameroun revenu de son exil trois années plus tôt, a été sauvagement abattu par
des militaires aux ordres du dictateur Paul Biya au pouvoir à Yaoundé. Tiwa
Jacques complétait ainsi la liste des nombreuses victimes des massacres de
février 2008 au Cameroun.
L’histoire retiendra que c’est
après le tristement célèbre discours de Paul Biya à la Nation, le 27 février
2008, dans lequel le despote sanguinaire donnait carte blanche à l’armée pour
tuer les « apprentis sorciers et les fauteurs de troubles » que notre
camarade Tiwa Jacques a été brutalement tué dans la rue, à Douala.
Quelques jours avant son lâche
assassinat, le camarade Tiwa avait reçu des menaces par des coups de fil
anonymes. Et ce jour fatidique du 28 février 2008, le camarade Nkrumah a été,
selon toute vraisemblance, filé par des indicateurs du régime dès la sortie de
son domicile, avant d’être abattu au niveau du carrefour Ndokotti par ses
tueurs, descendu d’un cargo militaire.Depuis lors sa veuve et ses deux
orphelins vivent la peur au ventre et attendent de savoir qui a tué Tiwa.
En ce
deuxième anniversaire de l’assassinat de notre camarade, Le Conseil
National pour la Résistance est plus que jamais déterminé à oeuvrer à la fois sur
les fronts national et international, pour que la vérité et la justice soit
faites sur cet assassinat politique inqualifiable et sur les tueries de février 2008 au Cameroun, en
général.
Le CNR-MUN
soutient d’ailleurs de toutes ses forces, la saisine du Conseil de Sécurité des
Nations Unies par le Global Démocratic Project, la CAMDIAC et le CODE visant à obtenir une enquête internationale sur les
massacres de février 2008 au Cameroun. Le Conseil National pour la Résistance
appelle la Diaspora à renforcer davantage la pression pour hâter la chute de ce
régime criminel qui a transformé le Cameroun un vaste cimetière.
Le Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste rappelle enfin, à tous les thuriféraires du régime qui se font complice des auteurs des violations des droits humains au Cameroun en niant la réalité des massacres sur les populations civiles en février 2008, qu’ils tirent tous les enseignements des procès de Nuremberg où les propagandistes les plus zélés du régime nazi, ont été jugées et condamnés pour « apologie de crimes contre l’humanité » !
Le sang des martyrs sera vengé !
A bas les assassins et les tortionnaires du peuple et leurs complicesLa lutte continue,
Pour la Patrie et l’Afrique, nous vaincrons.
Hambourg, ce 28 février 2008
Pour Le CONSEIL NATIONAL POUR LA RESISTANCE,
TENE SOP
Secrétaire Général
cameroon.resistance.council@googlemail.com>;