Le CNR – MUN rend hommage à Fidel Castro et salue son engagement aux cotés des mouvements de Libération en Afrique
Le Conseil National pour la Résistance a appris, avec émotion, le décès le 25 novembre à La Havane de l'ancien Président cubain, le camarade Fidel Castro, qui s'était volontairement retiré du pouvoir en 2008, après avoir dirigé la révolution cubaine pendant 50 ans.
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste présente ses condoléances au peuple Cubain et tient à rendre hommage à ce combattant intrépide contre l’impérialisme international et toutes les formes de domination, qui a inspiré plusieurs générations de révolutionnaires du monde entier.
Au moment où le Camarade Fidel Castro quitte la scène, l’Afrique progressiste, lui est et lui sera éternellement reconnaissante, pour son soutien multiforme et désintéressée à l'Afrique et à ses peuples en lutte permanente contre l’oppression impérialiste et capitaliste.
L’œuvre du camarade Castro sur le continent se décline en:
- Son soutien à la lutte du peuple camerounais et aux nationalistes de l’Union des Populations du Cameroun au début des années 60, lors de la guerre de libération nationale contre le néocolonialisme Français incarné parle régime sanguinaire fantoche d’Ahmadou Ahidjo;
- L’envoie de son camarade et ami Ernesto Ché Guévara, au milieu des années 60, au Congo pour soutenir et renforcer la révolution congolaise conduite par le camarade Pierre Mulélé après l’assassinat de patrice Emery Lumumba en 1961;
- Son immense contribution dans la lutte contre le régime de l’Apartheid en Afrique du Sud, à travers une assistance logistique directe aux mouvements anti-apartheid;
- Son appui pluriel aux régimes révolutionnaires sur le continent comme le régime du président Nkrumah, le MPLA en Angola, la révolution du 04 août 1983 au Burkina Faso, etc…
- La formation de centaines de milliers de cadres africains dans les domaines des sciences et de la technologie.
- etc., etc.
Au plan interne, à Cuba, l’œuvre du camarade Castro en matière de protection sociale de couverture sanitaire, d’éducation et de formation des cadres reste enviée par tous, y compris par les puissances impérialistes qui ont toujours combattu la révolution cubaine en imposant à cette île pittoresque, un embargo criminel qui dure depuis bientôt 50 ans !
l’Indice de Développement Humain (IDH) à Cuba, l’Espérance de vie et le taux de mortalité infantile sont au même niveau que ceux des pays occidentaux…
Le Conseil National pour la Résistance invite la jeunesse camerounaise et africaine à s’inspirer du courage, de la lutte et de la résistance de Fidel Castro dans leur combat pour la Libération Africaine du joug des puissances impérialistes et du capitalisme avilissant qui ont ruiné et ruinent encore notre continent.
Le monde progressiste perd en Fidel Castro un monument de l'histoire contemporaine dont l'oeuvre marquera incontestablement l'humanité dans les siècles à venir.
Honneurs et Gloire éternelle au camarade Fidel et au peuple frère de Cuba.
Oser lutter c’est oser vaincre !
A luta continua,
Unis et solidaires, pour la patrie et l’Afrique, nous vaincrons.
Ce 30 novembre 2016
Tene Sop G.
Secrétaire Général du Conseil National pourla Résistance / Mouvement Umnyobiste

Gabon: Au delà de Jean PING, il faut respecter le choix du peuple Gabonais…
Le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) suit avec une vive préoccupation, la crise post-électorale qui s’est installée au Gabon voisin, suite à la proclamation par la Commission Electorale du Président sortant, Ali Bongo, comme vainqueur de l’élection présidentielle du 27 octobre 2016. Selon la commission Electorale Ali Bongo obtiendrait 49,80% de suffrages contre 48,23% pour son principal rival, Jean PING.
Ces résultats fortement contestés par Jean PIN, qui s’estime être le véritable vainqueur de l’élection du 27 aout, ont dégénéré en violences, causant selon diverses sources plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels.
Il y a de grands doutes que les résultats proclamés soient ceux sortis des urnes. Ali Bongo donné perdant, dans tous les cas, après le dépouillement de de 8 régions sur neuf, n’a dû retourner la situation qu’à la suite d’une grossière alchimie électorale qui a donné au Président sortant le score invraisemblable de près de …95% dans sa région natale du Haut-Ogooué.
Au vu de l’écart très serré qui sépare les deux protagonistes (environ 5500 voix), le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR – MUN) pense qu’un nouveau décompte de voix pourrait jeter la lumière sur le véritable vainqueur de l’élection et éviter à ce pays des affrontements meurtriers et des destructions de biens qui ont actuellement cours dans le pays et qu’ont connus d’autres pays africains ces dernières années.
Il faut signaler, pour le regretter, qu’un nouveau décompte de voix, avait été refusé par la communauté dite internationale, y compris par la Commission de l’Union Africaine alors présidée par Jean PING comme moyen de résolution de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire en 2010 - 2011. Mais il est temps que l’Afrique sorte de la logique de ‘l’arroseur arrosé’ pour trouver des solutions justes et durables aux conflits post-électoraux qui minent les démocraties naissantes sur le continent. Les élections doivent cesser d’être synonymes de morts d’Hommes et de violences de toute nature sur le continent, pour être des occasions de renouvellement du personnel et du contrat politiques dans nos sociétés en construction.
Quelque soit le ressentiment que l’on peut avoir pour Jean PING, pour son implication dans la chute du Président Gbagbo en avril 2011, le CNR-MUN pense avant tout à ces milliers de Gabonais qui en reportant leurs voix sur l’ancien président de l’UA, ont voulu avant tout sanctionner Ali Bongo et renverser le système clanique, familial et patrimonial de l’Etat en vigueur depuis un demi-siècle au Gabon.
Les démocrates africains et panafricanistes, ne peuvent pas accepter et soutenir le hold-up électoral grossier de Ali Bongo, sous le prétexte d’une coresponsabilité de Jean PING dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Il s’agit avant tout au Gabon, de respecter et de soutenir le choix des Gabonais qui ont sanctionné Ali Bongo dans les urnes, en espérant que son départ ouvre de nouvelles perspectives de luttes démocratiques et sociales pour un renouvellement du personnel politique dans ce pays.
Nous voulons faire remarquer qu’aussi bien Jean PING qu’Ali Bongo ne sont que des représentants des factions bourgeoises rivales alliées à l’impérialisme international qui exploite le Gabon depuis des décennies. C’est ce qui explique l’activisme frénétique actuel de certaines puissances et lobbies étrangers autour de l'élection Gabonaise. Cela se justifie simplement par le fait que les deux candidats arrivés en tête de cette élection, sont en réalité, des candidats de l’étranger, qui défendent les intérêts étrangers au Gabon et non ceux du peuple Gabonais et qui, en retour, bénéficient du soutien de diverses factions de l’impérialisme international et principalement l’impérialisme français.
Par ailleurs, le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR – MUN) s’insurge contre le Parti Socialiste au pouvoir en France, qui sans attendre les résultats officiels, a annoncé de façon intempestive, la victoire de Jean PIN, laissant ainsi penser à une partie de l’opinion Gabonaise et Africaine que la France soutiendrait le principal adversaire du Président Ali Bongo. Les officiels français de tous bords semblent n’avoir toujours pas compris que les Africains refusent désormais cette infantilisation qui avait cours il y a quelques années et sont décidés à gérer eux-mêmes leurs affaires.
Enfin, le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR – MUN) exprime sa solidarité au peuple frere du Gabon et appelle l’Union Africaine à prendre ses responsabilités pour assurer une transition pacifique dans ce pays.
Soutien au peuple Gabonais en lutte…
La lutte continue!
Pour le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN),
Tene Sop
Secrétaire Général
cameroon.resistance.council@gmail.com
La Justice Burkinabè semble n' avoir pas encore fini avec la galaxie Soro.
Après, le Président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire, contre lequel pèse un mandat d'arrêt international, lancé par la justice Burkinabè, pour son implication dans la tentative de coup d'Etat du Général Diendéré contre les institutions de la transition au Burkina Faso en septembre 2015, c'est au tour de l'un des proches de Guillaume Soro, en l'occurence Franklin Nyamsi, Professeur de Philosophie dans un Lycée de Rouen, en France, d'être dans le collimateur de la justice des Hommes intègres.
Nous apprenons en effet auprès de la justice Burkinabè à Ouagadougou, qu'un 'mandat d'arrêt international est sur le point d'être lancé contre Franklin Nyamsi, pour ses déclarations dans l'affaire de l'assassinat de Thomas Sankara', pour laquelle est déjá poursuivi l'ancien Président Blaise Compaoré. Notre source au parquet de Ouagadougou affirme que la justice souhaiterait entendre Franklin Nyamsi dans ses déclarations répétées soutenant que 'c'est Sankara qui a tiré le premier, Blaise compaoré s'est juste défendu'. La Justice souhaiterait en effet savoir ' où se trouvait Franklin Nyamsi pour voir l'échange de tir entre sankara et Blaise Compaoré' , poursuit notre informateur qui soutient en outre que cette information pourrait faire avancer l'enquête sur l'assassinat du Président Thomas Sankara.
Joint au télephone, Maître Bénéwende Sankara, avocat de la famille de l'ex-Président assassiné, a dit ne pas être au courant de cette démarche de la justice Burkinabè avant de poursuivre: ' ce serait en effet interessant que la justice entende effectivement ce Monsieur, non seulement pour ses déclarations dans l'assassinat de Thomas Sankara, mais aussi pour son implication dans le putsch de Diendéré de Septembre dernier'.
Les prochains jours nous situeront un peu plus sur cette affaire. Lire la suite...


Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) réitère son soutien à Maître Bénéwendé Sankara la présidentielle du 29 Novembre 2015 au Burkina Faso
En cette veille d’élection présidentielle au Burkina Faso, le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN/Cameroun) tient à réitérer son soutien militant à la candidature de Maître Bénéwendé Stanislas Sankara, candidat unique des Sankaristes, à l’élection du 29 Novembreau Burkina Faso.
Le Président Sankara vient de mener trois semaines, de campagne électorale difficile mais courageuse et déterminée, dans un contexte marqué par la désinformation et la corruption de l’opinion par des candidats transfuges du CDP, qu’une certaine presse nationale et internationale contrôlée par des officines mafieuses aux mains de l’impérialisme international, essayent d’imposer comme les favoris du scrutin.
De par son itinéraire politique et sa constance dans les luttes multiformes développées par le peuple Burkinabè depuis plus de deux décennies et qui ont abouti à la fuite du dictateur Blaise Compaoré le 31 Octobre 2014, Me Bénéwendé Sankara est le seul candidat pouvant garantir et consolider les acquis de l’insurrection des 30 et 31 Octobre 2014 et ce, dans l’esprit de la révolution du 04 Août 1983.
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) est convaincu qu’une victoire de Maître Sankara contribuera à accélérer la lutte contre l’impunité au Burkina Faso et à la création d’un Burkina juste, prospère et démocratique dans une Afrique unie et libérée des forces néocoloniales.
Sankara, Président !Sankara, Président !
La lutte continue, unis et solidaires, l'Afrique progressiste vaincra.
Fait à Berlin, ce 27 Novembre 2015
Tene Sop
Secrétaire Général du
Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
cameroon.resistance.council@gmail.com

HOMMAGE AU PROFESSEUR KAPET DE BANA
Une figure éminente, patriote camerounais, enseignant et chercheur de renom, témoin de l’histoire de l’Afrique, combattant de la liberté et de la dignité des peuples africains, nous a quittés le 15 septembre 2015 à Paris.
En reconnaissance à son immense œuvre, le Collectif pour l’hommage au Prof. Kapet de BANA, organise en sa mémoire, une cérémonie
d’hommage, à laquelle vous êtes tous conviés,
le DIMANCHE 11 OCTOBRE 2015 à partir de 18h30.
Le programme s’articulera comme suit :
18h30 : Messe en l’église Sainte-Claire
20h00 : Hommage et témoignages dans la salle attenante
Adresse : Place de la Porte de Pantin, 179 Bd Sérurier Paris 19ème - Métro Porte de Pantin L5
et Tramway ; Arrêt Porte de Pantin
Contacts : Tel:+336300195061
La Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme
Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine
La Maison d’édition TAMERY
Les BANA de France
La Diaspora Camerounaise
Le FRONT UNI

Le Mouvement Umnyobiste dénonce le terrorisme d’Etat contre la Société Civile au Cameroun et exige la libération du Syndicaliste Jean Marc Bikoko!
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), a suivi l’arrestation du syndicaliste Jean Marc Bikoko, du journaliste Jean Baptiste Sipa et d’autres militants de la société civile camerounaise, intervenue le mardi 15 Septembre à Yaoundé, alors qu’ils participaient à un atelier sur la gouvernance électorale au Cameroun organisé par le ‘Réseau Dynamique Citoyenne’ qui rassemble plusieurs dizaines d’Organisations de la Société Civile. Il est reproché à Jean Marc Bikoko et ses amis d’avoir organisé une ‘manifestation illégale’.
Jean Marc Bikoko et ses camarades sont considérés comme des terroristes et ont été placés le 16 Septembre sous mandat de dépôt à la prison Centrale de Kodengui à Yaoundé, pour …’trouble à l’ordre public’! Cette détention illégale pourrait durer jusqu’à 15 jours renouvelables, comme prévue dans la nouvelle loi ‘liberticide 2014/028, dite ‘loi anti-terroriste’ du 23 Décembre 2014 et qui rappelle, de triste mémoire, les ordonnances d’exception de 1962, sous le régime de Ahmadou Ahidjo.
La détention de de JM Biko, JB Sipa et autres sous le régime de la nouvelle législation anti-terroriste, trahit l’objectif réel de cette loi scélérate et liberticide qui, comme nous l’avions déjà dénoncé en son temps, ne vise qu’à terroriser les citoyens, les forces démocratiques et sociales ainsi que l’opposition politique, en cette ère de fin de règne à Yaoundé !
Le Mouvement Umnyobiste condamne avec la dernière énergie l’arrestation et l’emprisonnement de Jean Marc Bikoko, Jean Baptiste Sipa et de leurs camarades par le pouvoir dictatorial de Paul Biya et dénonce cette énième entrave à la liberté d’expression et de manifestation de militants de la société civile camerounaise.
Le Mouvement Umnyobiste exige leur libération immédiate et inconditionnelle et met en garde le pouvoir liberticide de Paul Biya, contre ces arrestations à répétition des membres de l’opposition et de la société civile Camerounaises, en ces temps qui requièrent une large mobilisation nationale contre Boko Haram.
La lutte continue
Unis et solidaires, pour la Patrie et l'Afrique nous vaincrons!
Fait à Berlin, ce 17 Septembre 2015
Tene Sop
Secrétaire Général du
Conseil National pour la Resistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
Email: cameroon.resistance.council@gmail.com
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Communiqué de Presse
Le Comité Exécutif du Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) est peiné d'informer l'ensemble des milieux politiques et associatifs au Cameroun, en Afrique et dans le monde, de la disparition ce15 Septembre 2015 en France, de l'illustre Professeur Kapet De Bana, Président de la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme (LCDH) et du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine.
Courant Mai 2015, le Professeur Kapet De Bana a été victime d'un AVC, qui lui a ôté l'usage de la parole. Depuis lors il était resté hospitalisé dans divers hôpitaux Parisiens. Son état de santé s'est très vite dégradé ces temps derniers et le camarade Kapet De Bana s'est éteint à l'Hôpital Brousse en Banlieue Parisienne, le 15 /9/2015 vers 14 heures.
Le Professeur De Bana a quitté son Cameroun natal dans les années 1950, à l'aube de la vingtaine, persécuté par l'administration coloniale pour son engagement nationaliste dans l'Union des Populations du Cameroun. Homme de principe et de caractère, il refuse de rentrer au Cameroun après l'amnistie générale proclamée par Paul Biya pour tous les prisionniers et exilés politique, au debut des annés 1990, la qualifiant de 'mascarade'.Il meurt sans avoir pu remettre les pieds dans son Cameroun qu'il aimait tant, mais gardant toujours l'espoir de pouvoir y retourner un jour, surtout après le 'renversement du régime néocolonial et sanguinaire du dictateur criminel Paul Biya', comme il aimait le marteler dans ses conférences, aux quatre coins du monde!
Le Professeur De Bana a séjourné, avec d'autres leaders de l'UPC en exil, au Ghana, en Guinée Conakry en Côte d'Ivoire et en France. Après le 'Non' de Sekou Touré à De Gaulle, les Francais quittent la Guinée emportant jusqu'aux stylos à billes. Des intellectuels progressistes africains prennent le chemin de la Guinée pour soutenir le jeune Etat Guinéen indépendant. Kapet De Bana est de ces intellectuels pragmatiques. A Conakry, il est pendant plusieurs années, le Doyen de L'Ecole Nationale d'Administration. Mais le Prof. De Bana est arrêté par le régime de Sékou Touré qu'il était allé soutenir, 'pour complot', aux débuts des années 1970, et passe 10 ans emprisonné au Camp Boiro, en compagnie de dizaines d'autres cadres Guinéens et étrangers, dont Diallo Telli, le tout premier Secrétaire Général de l'OUA.
Kapet De Bana est Co/fondateur de près d'une douzaine d'Organisations Politiques et humanitaires dont la célèbre Union Interafricaine des Droits de l'Homme (UIDH) basée à Ouagadougou, la Ligue Camerounaise des Droits de l'Homme (LCDH), Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, Le Collectif des Organisations Démocratiques des Camerounais de la Diaspora,pour ne citer que celles là.
Le Prof. Kapet De Bana laisse à la jeunesse Africaine un héritage politique et spirituel immense qui sera certainement lourd à porter. l'Un des projets qui lui tenait le plus à coeur et pour lequel il s'est beaucoup investi dans les dernières années de sa vie, était le Projet De L'encyclopedie Politique, Sociale et Culturelle de l'Afrique Contemporaine et du Monde Noir dont le but selon lui, est de rétablir la vérité historique sur l'Afrique et lutter contre la désinformation idéologique et culturelle dont sont victimes les peuples noirs.
Le Professeur De Bana avait souhaité se son vivant avoir des obsèques publiques avec la participation de ses amis des milieux politiques et associatifs qu'il cotoyait. Le Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste prendra toute sa place dans ces obsèques et rendra un hommage mérité au disparu, à la dimension des rôles politique, spirituel et moral que de défunt a joués dans la naissance et la vie et le developpement du Mouvement Umnyobiste dont il fût sans conteste l'un des inspirateurs.
En attendant le programme des obsèques, le Comité Exécutif du Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnybiste (CNR-MUN) présente ses condoléances les plus émues à toute la famille biologique, politique, idéologique et spirituelle du Professeur Kapet De Bana. Le Mouvement Umnyobiste s'incline sur la mémoire d'un Homme altruiste, grand leader et militant panafricaniste qui a devoué toute sa vie à la lutte pour la libération du Cameroun et de l'Afrique et contribué à la formation politique, idéologique, intellectuelle et spirituelle de plusieurs générations d'Africaines et d'Africains. Il va beaucoup nous manquer. Que son âme repose en paix.
Honneurs et gloire éternelle à celles et ceux qui luttent!
La lutte continue
Unis et solidaires, nous vaincrons!
Berlin, Ce 16 septembre 2015
Tene Sop
Secrétaire Général du Conseil National pour la Résistance -
Mouvement Umnyobiste (CNR - MUN)

Le Mouvement Umnyobiste condamne le coup d’Etat des hommes Blaise Compaoré et appelle à une résistance panafricaine et à l’intervention du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), Mouvement politique anti-impérialiste et panafricaniste, suit avec attention le mouvement contre-révolutionnaire engagé ce 16 Septembre à Ouagadougou, par le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) du lugubre Gilbert Diendéré, homme de paille du dictateur déchu Blaise Compaoré.
Cet autre coup d’Etat du Capitaine Compaoré ne vise ni plus ni moins que l’interruption du processus de transition actuelle et le retour à l’ordre dictatorial et tyrannique ancien, dont le peuple Burkinabé s’est héroïquement débarrassé en Octobre 2014 au prix de son sang.
Le Mouvement Umnyobiste condamne avec véhémence cette tentative de coup d’état d e Compaoré et co. et la considère comme les derniers soubresauts de Blaise Compaoré et de son clan, qui craignent l’arrivée imminente d’un régime démocratique à Ouagadougou, à l’issue de la transition, et qui mettrait fin à l’impunité scandaleuse dont ils jouissent jusqu’à présent.
Le Mouvement Umnyobiste soutient les forces progressistes et démocratiques du Burkina Faso dans leur mobilisation et leur résistance contre le coup d’état en cours.
Le Mouvement Umnyobiste a la certitude que peuple Burkinabè dont l’histoire est parsemée de luttes riches et multiformes, aura une fois de plus raison de ces fossoyeurs du Burkina Faso, qui ne digèrent toujours pas d’avoir été honteusement chassés du pouvoir lors de l’insurrection populaire du 30 Octobre.
Enfin le Mouvement Umnyobiste appelle à une intervention immédiate du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine pour rétablir sans délai les institions de la transition au Burkina Faso. Il est urgent d'intervenir pour chasser la bande à Diendéré du pouvoir au Burkina Faso, car le peuple Burkinabè et la frange progressite de l'armée Burkinabè n'accepteront jamais de vivre sous la dictature d'un criminel sanguinaire tel Gilbert Diendéré, assassin de Thomas Sankara, Norbert Zongo, Dabo Boukary et autres. Il est donc à craindre dans les prochains un affrontement violent à Ouagadougou entre le peuple et le clan sectaro-fasciste de Gilbert Diendéré!
La lutte continue
Unis et solidaires, pour la Patrie et l'Afrique nous vaincrons!
Fait à Berlin, ce 16 Septembre 2015
Tene Sop
Secrétaire Général du
Conseil National pour la Resistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
Email: cameroon.resistance.council@gmail.com

Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) salue la désignation de Maître Bénéwendé Sankara comme candidat unique des Sankaristes à la présidentielle de 2015 au Burkina Faso
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) salue la désignation, le 17 Mai 2015 à Ouagadougou, par la Convention des Sankaristes, de Maître Benewende Stanislas Sankara, Président de l’UNIR/PS, pour défendre les idéaux du Sankarisme à la présidentielle de 2015 au Burkina Faso.
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), apporte son soutien à la candidature de Maître Bénéwendé Stanislas Sankara et appelle tous les Sankaristes Africains et du monde entier à en faire de même; et surtout à se mobiliser pour barrer la route à ces Comparéistes de tout acabit, pilleurs de la fortune publique et piliers du régime défunt, qui se découvrent subitement un destin présidentiel aux lendemains de la victoire des masses populaires sur le Comparéisme fascisant lors de l’insurrection des 30 et 31 Octobre.
De par son itinéraire politique et sa constance dans les luttes multiformes développées par le peuple Burkinabè et qui ont abouti à la fuite honteuse du sanguinaire Blaise Compaoré le 31 Octobre 2014, Me Bénéwendé Sankara est à nos yeux, le meilleur candidat pouvant permettre aux Sankaristes de (re)conquérir le pouvoir d’Etat et de le gérer dans l’esprit de la révolution du 04 Août 1983.
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) est convaincu qu’une victoire de Maître Sankara approfondira les aspirations populaires portées par l’insurrection populaire d’Octobre 2014 au Burkina Faso.
Sankaristes du monde entier unissons – nous !
La lutte continue, unis et solidaires, l'Afrique progressiste vaincra.
Fait à Berlin, ce 25 Mai 2015
Tene Sop
Secrétaire Général du
Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
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Communiqué du CNR-MUN suite à l'arrestation du leader d'opinion Moussa Tchangari au Niger
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement UmNyobiste (CNR-MUN) a appris avec surprise l’arrestation de Moussa Tchangari, Secrétaire General de l’Association Alternatives – Espaces Citoyens (AEC), survenue le lundi 18 Mai dans les locaux de la police anti-terroriste du Niger à Niamey, alors qu’il y était allé rendre visite à des parents détenus.
Le Conseil National pour la Résistance a aussi pris connaissance avec consternation des déclarations du Ministre Nigérien de l’Intérieur Mr. Massoudou Hassoumi en date du 20 Mai 2015, qui justifie l’arrestation de Moussa Tchangari par son ‘appartenance’ à la secte criminelle et terroriste Boko Haram! Selon le Ministre, "depuis un certain temps Moussa Tchangari collabore avec Boko Haram et mène une propagande active pour propager de fausses nouvelles en lien avec Boko Haram".
Bien évidemment, ces accusations burlesques contre Tchangari nous sont totalement irrecevables et dénotent d’un acharnement incompréhensible contre ce militant progressiste qui s’est imposé depuis plus d’une décennie comme l’une des figures de proue de la Société Civile et l’une des sentinelles les plus engagées de la vie sociale et politique au Niger.
Nous soupçonnons que l’arrestation de Moussa Tchangari est en rapport avec la publication récente par son organisation d’un rapport critique sur la situation sécuritaire et des droits humains à l’Est du Niger. Dans ce rapport intitulé : ‘État d’urgence dans la région de Diffa: Rapport de mission d’observation de la situation humanitaire et des Droits de l’Homme’, Alternative Espaces Citoyens dénonce les exactions auxquelles se sont livrées les forces de défense et de sécurité nigériennes contre les populations locales, au nom de la lutte contre Boko Haram.
Le Ministre Massoudou ne doit se tromper ni de combat ni d'énnemis! Moussa Tchangari n’est pas un terroriste, et ne saurait être assimilé à un groupe fasciste et réactionnaire comme Boko Haram! Moussa est un militant de Gauche qui lutte pour l’enracinement de la démocratie, pour les libertés et la Justice sociale au Niger. Et ce combat est su au dela des frontières du Niger.
Le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) condamne fermement l’arrestation de Moussa Tchangari et rejette avec fermeté les accusations du Ministre Massoudou Hassoumi contre le le Secretaire Général de Alternatives – Espaces Citoyens (AEC);
Le CNR-MUN en appelle à la responsabilité du Président de la République du Niger, le Président Mahamadou Issoufou, pour qu’il libère immédiatement le camarade de Moussa Tchangari. Cette arrestation, tout comme celles de certains journalistes intervenue ces derniers mois au Niger, est de nature à ternir fortement l’image du régime au pouvoir et du PNDS en particulier, dont le rôle et la place dans les conquêtes démocratiques et sociales durant les 25 dernières années au Niger ne sont plus à démontrer.
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement UmNyobiste continue de suivre avec attention la situation de Moussa Tchangari.
Fait à Berlin, ce 21 Mai 2015
Batoum Baléguel Innocent (BBI)
Secrétaire à la Communication du
Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
cameroon.resistance.council@gmail.com
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Statement of the Cameroon Resistance Council – Umnyobist Movement related to the killings 150 persons by trrorists in Garissa,Kenya
Members and supporters of the Cameroon Resistance Council have being profoundly shocked by the terrorist attacks perpetrated by al-Shabaab fanatics, a terrorist group from Somalia, at the University of Garissa in Kenya, on April 2. These coward and backward attacks killed up to 150 innocent and harmless students and wounded many others.
Regarding this terrible situation, the Cameroon Resistance Council – Umnyobist Movement (CRC-UM); a panafrican, anti-imperialist, internationalist and socialist movement, member of the African Left Networking Forum (ALNEF):
- conveys its deepest condolences to the families of the victims of this barbaric act as well as to the people of Kenya, traumatized by these horrible tragedy
- firmly condemns with all its forces, these criminal attacks against harmless students and expresses its support to the people of Kenya in his struggle against al-Shabaab terrorists in their country
- Salutes the mobilization and the vanguard role played by the Social Democratic Party of Kenya (SDP) and its leaders after these tragic events
- Appeals to African governments and to the Organization of African Universities, to show more solidarity in such circumstances in the future.
The struggle continues
For Cameroon and Africa, we will conquer
10 April 2015
Tene Sop
Executive Secretary of the
Cameroon Resistance Council – Umnyobist Movement
cameroon.resistance.council@gmail.com
http://www.cnrmun.afrikblog.com/

A la suite du soulèvement populaire de février 2008 au Cameroun contre la vie chère et le tripatouillage de la constitution, le dictateur sanguinaire Paul Biya ordonna à l’armée de tirer sans sommation et à balles réelles sur les manifestants non armés. Bilan: 140 camerounais furent assassinés dont notre camarade Jacques Tiwa, systématiquement mitraillé devant le palais de justice de Ndokoti, le 28 février 2008, par une patrouille militaire.
Ancien militant du Parlement estudiantin persécuté par le régime en 1993, Jacques Tiwa alias Nkrumah, avait pris le chemin de l’exil, où il contribua à la fondation du Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), dont il devint le coordonnateur national à son retour au Cameroun en 2005. Trois ans après son retour, il est tué dans la rue à Douala. Du fait de son itinéraire militant, le camarade Tiwa est devenu la figure incarnant ces dizaines de jeunes anonymes, tombés sous les balles assassines du régime néocolonial sanguinaire de Yaoundé
Depuis ces exécutions inacceptables, aucune poursuite judiciaire n’a été engagée contre les militaires et civils, commanditaires et exécutants de cette barbarie, dont les noms sont pourtant connus. Les familles des victimes, comme celle de Jacques Tiwa, qui ont rassemblé des éléments de preuves pour demander justice, ont été menacées et ont dû, la peur au ventre, renoncer à porter plainte. Depuis 7 ans, ces familles portent leur douleur dans le silence en attendant que Justice soit rendue !
Devant l’ampleur des massacres, le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) et le CODE avaient appelé dès le 29 février 2008 à une Commission d’Enquête Internationale pour faire le bilan des tueries et en établir les responsabilités. Par la suite, deux missions du CODE, avaient été reçues à la Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme en 2010 et en 2013 et avaient plaidé pour cette Commission d’enquête sur les émeutes de février et la lutte contre l’impunité au Cameroun. A la suite de ces missions, le Gouvernement Camerounais avait été interpellé par la Commission des Droits de l’Homme et avait contesté le bilan de 139 morts, en ne reconnaissant qu’une « quarantaine de pillards et de vandales tués».
Le Conseil National pour la Résistance/Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) réitère sa requête pour la vérité et la justice dans l’assassinat de son leader Jacques Tiwa et des autres victimes de février 2008.
Il faut définitivement rompre avec cette tradition d’impunité généralisée qui est devenue une façon de gouverner au Cameroun et qui alimente chez les proches des victimes, un désir permanent de vengeance, qui encourage à son tour le développement de la justice populaire, si préjudiciable au respect des Droits humains.
Il faut donc une Commission Internationale d’Enquête sur les massacres de février au Cameroun !
Pour le CNR et les progressistes Camerounais, le 28 février est, depuis plusieurs années, une journée du souvenir qui commémore les massacres de l’armée camerounaise sur les populations civiles. Que certains de nos compatriotes, aux desseins indiscernables, veuillent détourner cette journée au profit de marches de soutien déguisées au régime criminel de Paul Biya, est tout simplement inadmissible.
C’est pourquoi le Comité Exécutif du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) tient à se distancer et à se désolidariser radicalement de ces initiatives dites citoyennes qui ne visent pas à demander Justice pour Jacques Tiwa et toutes les victimes des tueries de février 2008 au Cameroun.
Le sang des victimes sera vengé !
A bas les assassins du peuple !
Honneurs et Gloire éternelle aux combattants de la Liberté et de la Démocratie
La lutte continue
Unis et Solidaires, nous vaincrons
Berlin, ce 27 février 2015
Pour le Comité Exécutif duConseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
Tene Sop
Secrétaire Général
cameroon.resistance.council@gmail.com
http://www.cnrmun.afrikblog.com/

Déclaration de Burkinabè vivant au Canada sur le processus politique en cours à Ouagadougou
Le peuple burkinabè traverse en ce moment-même une période très critique de son histoire. Il vient de mettre fin aux errements du régime de Blaise Compaoré au prix de la vie de jeunes patriotes burkinabè dont nous saluons avec une intense émotion l’héroïsme et le sacrifice. Nous sommes particulièrement attachés à ce que leurs noms soient inscrits en lettres d’Or dans les annales de l’histoire de notre pays.
Il faut rappeler ici que la lutte pour laquelle ils se sont sacrifiés est loin d’être terminée. En effet, c’est maintenant ou jamais que le peuple du Burkina Faso doit prendre son destin en main afin de mettre en place des organes de transition politique devant mener vers des élections libres, transparentes et démocratiques.
Nous exprimons notre reconnaissance vis-à-vis de l’Armée Nationale pour avoir pris le parti du peuple en l’accompagnant dans les marches victorieuses des 30 et 31 octobre, évitant ainsi à notre chère patrie de sombrer dans le chaos. Toutefois, nous souscrivons à la volonté exprimée par le peuple burkinabè, de voir la transition dirigée par des civils.
Ce souhait ne se fonde pas sur une méfiance systématique vis-à-vis de notre armée mais plutôt sur une prise en compte du rôle joué par celle-ci dans l’histoire récente de notre pays. Le régime de Blaise Compaoré s’était en effet structuré autour de deux composantes majeures: politique et militaire. La branche politique du régime a été annihilée par l’insurrection populaire mais la branche militaire demeure toujours insaisissable. L’appartenance du leader provisoire de la transition, le Lieutenant-Colonel Yacouba Zida, au Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) qui s’est illustré négativement sous le régime Compaoré n’apporte pas l’assurance et la confiance indispensables au succès de celle-ci.
C’est le lieu de mentionner particulièrement notre grande déception devant la complicité ou la passivité des nouvelles autorités du pays ayant permis la fuite de Blaise Compaoré et son clan, notamment celle de François Compaoré qui doit répondre de plusieurs crimes devant le peuple burkinabè. Nous souhaitons que la transition puisse aboutir à une réunification de l’armée burkinabè en une seule armée nationale dont le but sera de protéger le peuple et défendre les frontières du Burkina Faso. La sécurité du président devra être assurée comme dans tous les régimes démocratiques par des forces de sécurité, en l’occurrence la gendarmerie.
Il est aussi important de mentionner que l’armée est une composante du peuple burkinabè et qu’elle n’est pas la seule à avoir failli sous le régime Compaoré. Par conséquent, nous ne devons pas souscrire à l’indexation de l’armée et aux tentatives de division entre l’armée et son peuple.
Nous saisissons aussi l’occasion pour nous prononcer sur les initiatives de l’Armée Nationale, des partis politiques de l’ancienne opposition et de diverses organisations de la société civile portant sur le processus de transition politique. Certains points de l’avant-projet de charte de la transition suscitent des interrogations et pourraient être améliorés en prenant en compte nos présentes suggestions.
- Le mode de désignation du président de la transition devra être plus consensuel que les simples majorités absolues/simples. Il faut, en effet, que son autorité soit respectée par tous pour éviter que nous sombrions dans le désordre. La méthode cartésienne de majorité basée sur des proportions arbitraires devraient faire place ici à une «palabre africaine», c’est-à-dire une discussion jusqu’à un consensus plus large.
- Le flou sur le choix des membres du conseil national de la transition devra être éclairci car la présente mouture ne précise guerre la façon dont les membres seront désignés. Elle se contente juste d’en énumérer la composition.
- Le caractère pléthorique (90 membres) et l’absence de modalités de sélections des membres de l’Assemblée Nationale de Transition posent problème. Un conseil plus restreint ne serait-il pas plus efficace?
- Enfin, en tant que Burkinabè de la diaspora, nous ne pouvons pas cacher notre choc devant l’exclusion annoncée des Burkinabè de l’étranger du processus politique en cours, notamment les élections. Nous exigeons une participation des Burkinabè de l’étranger au processus politique en cours. Ils ne devraient pas être représentés par des organes mis en place par le régime Compaoré comme le CSBE mais par ceux d’entre nous qui avons lutté activement aux côtés du peuple à travers les organisations de la société civile et les partis politiques. La participation des Burkinabè de l’étranger aux élections avait été préparée par la CENI et l’aspect logistique était suffisamment avancé pour que nous puissions prendre part aux élections. Dans tous les cas, les Burkinabè de l’étranger devraient avoir leur place au sein des organes délibératifs et consultatifs de la transition.
De façon générale, nous renouvelons notre souhait que ceux-là même qui ont commis des crimes économiques ou de sang contre notre peuple répondent de leurs actes. Nous ne donnons pas une bonne leçon aux générations futures si nous acceptons que ceux-ci s’en sortent à bon compte et qu’ils soient invités à participer aux discussions politiques comme si de rien n’était. En attendant qu’ils répondent clairement de leurs actes en justice, ils devraient au moins être politiquement sanctionnés par leur mise au ban des discussions actuelles.
Nous souscrivons aussi à la mise sur pied d’une Commission indépendante de Vérité et Justice. La réconciliation ne sera possible que lorsque vérité et la justice seront rendues aux familles endeuillées par le régime Compaoré. Le terme «Réconciliation» ne semble pas avoir sa place dans la dénomination de cette commission d’autant plus qu’il n’y a pas deux factions du peuple en conflit dans le cas présent. Il faudra particulièrement éviter qu’une telle initiative aboutisse à un passage d’éponge sur les crimes, économiques et de sang notamment, commis par le pouvoir Compaoré.
Enfin, en tant que membres de la diaspora, nous appelons à la vigilance vis-à-vis de la communauté dite internationale. La victoire a été acquise par un peuple en soif de liberté, et il faudra éviter qu’une quelconque organisation internationale ne vienne lui dicter ce qu’il doit faire surtout quand de telles organisations ont brillé par leur silence et leur passivité au moment où Blaise Compaoré se lançait dans son aventure dangereuse.
Nous restons mobilisés et appelons le peuple à faire de même pour peser à la fois sur l’armée et les leaders des partis politiques et des OSC afin que l’opportunisme, les agendas cachés, les querelles de personnes et les intérêts étrangers n’entachent pas la chevauchée héroïque de notre peuple.
Nan laara an saara!
La patrie ou la mort nous vaincrons!
le 11 novembre 2014
Ont signé
Téguewindé Sawadogo, Christine Paré, Alexis Sanou, Olivier Badolo, Brice Lionel Nikiema, Christophe Gamsonré,
Tankian Coulibaly, Hamado Zoungrana,Yasmine Sermé, Alimata Diallo, Mahamadi Savadogo,Serge Bationo, Stéphane Traoré, Edmond Ziba, Serges Hermann Lankoande, Abdoulaye Ouedraogo

Le Front de résistance citoyenne exige « l’arrestation immédiate » de Blaise Compaoré(communiqué)
lundi 10 novembre 2014
Le 30 octobre 2014, le Peuple burkinabè a pris son destin en mains par une insurrection populaire qui a contraint à la démission Monsieur Blaise Compaoré de ses fonctions de Président du Faso, Chef de l’Etat.
Cette insurrection populaire a pour origine l’obstination de Monsieur Blaise Compaoré à substituer à la volonté de notre Peuple la sienne comme source de toute légitimité politique dans notre chère Patrie.
En se concertant pour violer notamment la Constitution et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, au mépris des engagements politiques et éthiques pris par les plus hautes autorités de l’Etat et des protestations populaires inédites, en engageant un processus de révision de l’article 37 de la Constitution en vue de rester au pouvoir à la fin de son deuxième mandat présidentiel en 2015, alors même qu’il avait déjà exercé deux mandats consécutifs de 1991 à 1998, puis de 1998 à 2005, Monsieur Blaise Compaoré et ses alliés de la majorité présidentielle se sont rendus coupables d’une tentative de coup d’Etat constitutionnel.
Une telle initiative a dès lors sapé les fondements de la légitimité du pouvoir de Monsieur Blaise Compaoré et de ses alliés, provoquant du coup la désobéissance civile des citoyens, conformément à l’article 167 de la Constitution. D’où l’insurrection populaire qui a abouti à la démission de Monsieur Blaise Compaoré et fait de nombreux morts et blessés.
Ce faisant, les individus sus-cités ont porté atteinte à notre Constitution en son article 166, qui dispose que « la trahison de la patrie et l’atteinte à la Constitution constituent les crimes les plus graves commis à l’encontre du Peuple ».
En attendant la saisine de la Haute Cour de Justice de transition, institution compétente en la matière, nous demandons au Procureur du Faso, garant des intérêts du Peuple et de la société, de poursuivre ces individus pour trahison de la patrie et atteinte à la Constitution. Pour faire droit au Peuple burkinabè, étancher sa soif de justice, honorer la mémoire de nos martyrs, éviter que de tels crimes à l’encontre du Peuple ne soient encore commis, la société civile burkinabè exige :
L’arrestation immédiate de Monsieur Baise COMPAORE, son extradition et son jugement pour atteinte à la Constitution ;
L’arrestation immédiate des dirigeants des partis politiques membres de la majorité présidentielle dont l’ADF-RDA et ceux du Front Républicain ;
L’arrestation immédiate des dirigeants de la FEDAP/BC ;
L’arrestation des membres du gouvernement ;
L’audit des comptes publics du pays afin de poursuivre tous ceux qui sont coupables de crimes économiques ;
L’ouverture immédiate d’une enquête sur tous les crimes de sang et particulièrement ceux commis sur les manifestants du 30 octobre 2014 ;
La prise de mesures conservatoires dans toutes les résidences privées ou publiques pouvant renfermer des pièces à conviction ou des informations intéressantes pour la justice ;
L’apposition de scellés dans les bureaux des anciens dirigeants et membres du gouvernement pour empêcher la destruction des preuves d’infractions, etc.
La société civile rassure l’opinion nationale et internationale qu’elle n’est pas animée par un esprit de vengeance mais qu’elle ne saurait cautionner l’impunité. Sans justice, il ne saurait y avoir de réconciliation nationale et de paix durable.
Sans repentance ou autocritique des bourreaux de notre Peuple, il ne saurait y avoir de pardon.
Pour le Front de Résistance Citoyenne (FRC)
Le Porte Parole
Dr Luc Marius IBRIGA
source : blaisecompaore2015.info/Le-Front-de-resistance-citoyenne

Un responsable du PCRV (Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque), parle de la situation politique et socialeactuelle du Burkina Faso ( Interview originale du le site de la Voie Démocratique du Maroc www.annahjaddimocrati.org.)
Cher camarade, bienvenu au site officiel de la Voie Démocratique(VD) du Maroc : www.annahjaddimocrati.org.
Votre parti est un allié de la VD, ce dernier suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution de la situation politique dans votre pays, le Burkina Faso, et a exprimé sa position et sa solidarité au peuple burkinabè et ses forces vives par un communiqué de sa direction le 3 novembre.
Le Burkina Faso traverse en effet en ce moment une véritable crise révolutionnaire dont un premier fruit est la fuite de Blaise Compaoré. Mais aussi et contre la volonté et l’intérêt du peuple insurgé, la prise du pouvoir par l’armée suite à un coup d’état réactionnaire dirigé par Issac Zida de ce régiment sanguinaire dit régiment sécurité du président.
L’impérialisme français qui a soutenu le coup d’état militaire contre le régime de Tomas Sankara il y a 27 ans vient de reconnaitre qu’elle a aidé à la fuite du président déchu vers le pays voisin, la Côte-d’Ivoire, où il siège à côté de l’autre traitre Alassane Ouattara.
Nous avons remarqué que l’analyse de votre parti repose entre autres sur le concept de processus révolutionnaire, concept que nous partageons avec vous, que nous avons testé pour analyser les vagues révolutionnaires qui ont secoué les pays maghrébins et la région du monde arabe en général et trouvons que c’est un concept féconde.

Question 1) Les facteurs objectifs et les moments importants de ce processus ayant démarré de façon considérable en 2008. Les vagues révolutionnaires de notre région ont-elles réellement influencées ce processus.
Réponse camarade responsable du PCRV :
Tout d’abord nous remercions les camarades de la Voie Démocratique du Maroc pour la solidarité internationaliste qu’ils manifestent à l’égard des luttes de notre peuple en ces moments historiques où il vient de réaliser ce mouvement populaire insurrectionnel qui a chassé l’autocrate Blaise Compaoré du pouvoir. Nos deux partis membres de la Conférence Internationale des Partis et Organisations Ml entretiennent des relations fraternelles au service de la cause révolutionnaire pour la libération nationale et sociale dans nos pays
Pour répondre à votre première question je lie la question des facteurs objectifs à la situation de grave crise qui frappe notre pays depuis les évènements tragiques liés à l’assassinat odieux du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons en 1998. Cette crise s’est transformée en une crise révolutionnaire qui s’approfondit et s’étend avec une évolution par pallier. Après les émeutes de la faim de 2008, l’année 2011 avait été marquée par de puissants mouvements sociaux qui ont touché tous les secteurs de la vie et économique et sociale et même l’armée avec des mutineries dans plusieurs garnisons du pays. En 2013, la crise connaît de nouveaux développements qui partent des faits majeurs suivants :
- La prise de conscience de plus en plus grande au sein de la jeunesse populaire , de la classe ouvrière , de la paysannerie pauvre et des couches moyennes urbaines .Le pouvoir de la IVè République allié et serviteur des puissances impérialistes notamment l’impérialiste français a complètement failli et ne pouvait résoudre les problèmes de la faim, de l’éducation, de l’emploi, des libertés politiques et du progrès social.
- La classe ouvrière et le peuple de plus en plus convaincus que ce pouvoir ne représentait qu’un clan minoritaire de prédateurs qui avaient pris l’économie de notre pays en otage et qui avaient mis en place une dictature militaire constitutionnelle pour opprimer et exploiter le peuple pour leurs maîtres impérialistes et les membres de ce groupe mafieux constitués des familles et leurs associés.
- Le développement des luttes populaires qui touchent l’ensemble du territoire national, qui impliquent de plus en plus les couches profondes de la société et qui frappent l’ensemble des secteurs sociaux et de l’économie nationale.
- Le divorce, de plus en plus en profond entre le peuple c’est-à-dire les gouvernés et le pouvoir, c’est-à-dire les gouvernants, qui traduit la faillite de toutes les institutions de la IVè République frappées d’une crise profonde et d’un discrédit total.
Des millions de gens du peuple exclus de l’accès au droit, font de plus en plus irruption dans des luttes insurrectionnelles pour se prendre en charge .Ils expriment ouvertement leurs besoin de changement en faveur du peuple.
Toutes ces luttes multiformes ont débouché sur la situation révolutionnaire actuelle qui secoue notre société et sur le puissant mouvement insurrectionnel du jeudi 30 octobre.
Dans ce mouvement le peuple déterminé lançait le mot d’ordre « Blaise Compaoré dégage ». L’influence de la révolution tunisienne est évidente. Notre parti dans ses analyses a exhorté le peuple et la jeunesse à s’inspirer des révolutions dans les pays comme la Tunisie et l’Egypte mais en tirant des leçons pour l’approfondissement du processus révolutionnaire.

Question n°2 : Quelles sont les principales forces motrices de ce processus. ?
Réponse camarade responsable du PCRV :
Dans le mouvement actuel qui a conduit au renversement du régime dictatorial de Blaise Compaoré nous pouvons citer les composantes suivantes : les partis politiques de l’opposition bourgeoise réactionnaire dont certains dirigeants ont dans un passé récent participé activement au régime de Blaise Compaoré et donc responsables de ses nombreux crimes .Il s’agit entre autres de l’Union pour le Changement (UPC) dont le Président Diabré Zéphirin ancien Directeur Afrique du groupe Areva , lié à l’impérialisme français se présente ouvertement comme un néolibéral. ; le Mouvement pour le Progrès (MPP) fondée en janvier 2014 par des dissidents du Parti CDP de Blaise Compaoré dont les principaux dirigeants ont participé jusqu’à cette date récente au plus haut niveau à tout la politique mafieuse et criminelle de la IVè République.IL ya aussi des partis sankaristes que nous nommons la petite bourgeoisie radicale réformiste.
Nous pouvons citer le Mouvement Démocratique et Révolutionnaire dirigé par notre parti au rang duquel il faut citer : La Confédération Générale du Travail du Burkina (CGTB) centrale syndicale Révolutionnaire bien implantée et considérée comme la première en terme de représentation parmi les 5 centrales syndicales que comptent le pays. A cela il faut ajouter des syndicats autonomes dans différents secteurs qui ont également une orientation du syndicalisme révolutionnaire de lutte de classes.
La Coalition Contre la Vie Chère (CCVC) qui regroupe près de 7O organisations démocratiques de travailleurs, de la jeunesse, des femmes, des droits de l’homme, etc …)
Le Mouvement Burkinabe des Droits de l’Homme et des Peuples joue un grand rôle dans l’éducation aux droits de l’homme et contribue à la défense des libertés démocratiques.
Toutes ces organisations ont une implantation nationale avec des sections dans les provinces. La paysannerie est faiblement organisée, mais elle participe de plus en plus aux luttes populaires.
Dans le mouvement insurrectionnel, la jeunesse particulièrement a joué un rôle déterminant. En plus des étudiants, des élèves des lycées et collèges, les jeunes paysans, ouvriers, artisans et le secteur informel dont une masse importante est inorganisée. Nous dirigeons l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ) bien implantée dans plusieurs provinces du pays. L’Union de la Jeunesse Communiste de Haute-Volta (UJCHV) porte les orientations du parti au sein des diverses couches de la jeunesse populaire dans ses luttes pour ses revendications démocratiques, économiques et sociales.
Notre pays est caractérisé par une grande tradition de vie associative et par la présence depuis de nombreuses années d’une société civile organisée et dynamique.
Question 3 : Quelles sont les perspectives ? Comment concrètement à votre avis faire face aux manœuvres de l’impérialisme et de l’impérialisme français en particulier.
Réponse du camarade responsable du PCRV :
Nous saluons la victoire de cette insurrection populaire qui a renversé le régime dictatorial de l’IVè République en chassant l’autocrate Blaise Compaoré du pouvoir. Le peuple a consenti de durs sacrifices pendant le long règne de 27 ans de ce régime sanguinaire marqué par les tueries de nombreux fils et filles du peuple parmi lesquels des démocrates et des révolutionnaires et nos camarades du parti et de la jeunesse.
Mais la chute du dictateur à peine entamée, les clans putschistes de l’armée néocoloniale se sont emparés du pouvoir néocolonial dans l’objectif d’étouffer le processus révolutionnaire.
Les puissances impérialistes (France, Etats-Unis, Union européenne) , les régimes réactionnaires des pays d’Afrique à travers la CEDEAO et l’Union africaine interviennent dans ce processus pour soit disant aider le peuple burkinabè à résoudre la crise institutionnelle et à préserver la paix. Toutes ces tractations visent à stopper l’élan du mouvement insurrectionnel vers la destruction du système néocolonial par la révolution.
Le Burkina Faso constitue pour l’impérialisme français principalement une plateforme stratégique pour ses interventions militaires dans la sous-région ouest africaine et dans l’ensemble saharasahélienne dans un contexte de rivalités entre les puissances impérialistes pour le repartage des territoires et le pillage des ressources minières du continent africain.
L’impérialisme français a installé dans notre pays sous couvert de lutte contre le terrorisme et les groupes armés jihadistes des troupes militaires et un corps spécial d’intervention militaire.
L’impérialisme américain dispose au Burkina Faso de sa principale station d’écoute et de surveillance dans cette vaste région d’Afrique de l’Ouest. Toutes ces installations militaires constituent des instruments d’agression contre le Mouvement démocratique et révolutionnaire dans notre pays et des peuples africains.
Dans cette situation complexe notre parti sur la base de sa tactique offensive et ses plans stratégiques révolutionnaires travaille pour orienter les luttes en vue de l’approfondissement du processus révolutionnaire. Dans l’immédiat nous dénonçons le coup d’Etat militaire réactionnaire et exigeons le départ des militaires du pouvoir d’Etat. La transition politique doit être conduite par le peuple insurgé à travers l’unité de toutes les forces sociales et politiques parties prenantes de ce mouvement insurrectionnel.
Au centre de la crise révolutionnaire aujourd’hui se pose la question fondamentale du changement. Mais de quel changement il s’agit ? De quel changement ont besoin la classe ouvrière et le peuple ? Pour quel changement la jeunesse populaire descend massivement dans les rues et manifeste ?
Aujourd’hui deux visions du changement se font face :
-Le changement préconisé par l’opposition bourgeoise qui consiste à réformer le pouvoir néocolonial tout en préservant et en renforçant la mainmise de l’impérialisme notamment français sur notre pays. On voit bien que ce type de changement ne touche pas aux causes de la misère et de l’oppression de notre peuple : le pillage des ressources de notre pays par l’impérialisme international et ses alliés de la bourgeoisie réactionnaire, le dictat du FMI, de la Banque Mondiale, et de l’OMC.
- Le changement que propose le PCRV, Parti communiste marxiste-léniniste et état-major du prolétariat, consiste à renverser le pouvoir de la bourgeoisie et l’impérialisme notamment français par l’insurrection populaire, à le remplacer par un Gouvernement Révolutionnaire Provisoire (GRP) qui sera le pouvoir de la classe ouvrière alliée à la paysannerie et au peuple. Le Gouvernement Révolutionnaire Provisoire va convoquer une Assemblée Constituante , des représentants du peuple , et d’où seront exclus les criminels politiques , économiques et les alliés de l’impérialisme , Assemblée qui va élaborer une nouvelle constitution , sous le contrôle du peuple , en vue de construire une République Démocratique Moderne qui va sortir notre pays de l’arriération , assurer et garantir l’indépendance nationale véritable.
Interview réalisé par Mouad El-johri le 06 nov.2014

Le Mouvement Umnyobiste salue la chute du régime sanguinaire du Capitaine Compaoré et dénonce les vélléités recupératrices de la révolution par des forces obscurantistes nationales et internationales
Le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), Mouvement politique anti-impérialiste et panafricaniste, continue de suivre avec une attention particulière, le mouvement insurrectionnel déclenché le 28 Octobre 2014, et en cours d'achèvement au Burkina Faso. Ce Mouvement a vu, la prise de tous les symboles de l'Etat Burkinabè, le 30 Octobre à Ouagadougou, par les forces plus que jamais déterminées à chasser l'assassin de Thomas Sankara, Dabo Boukary et Norbert Zongo du pouvoir...
Le Capitaine Compaoré est désormais retranché dans son bunker du palais Kossyam, et protégé par sa garde prétorienne lourdement armée, commandée par le lugubre Gilbert Diendéré, le chef d'état major particulier homme de main et des coups bas du Capitaine-Président. Ce dernier dit avoir "renoncé à son projet de changement de la constitution" et a annoncé dans la foulée,"la dissolution du gouvernement" et a invité l'opposition au dialogue". Trop tard, le train de la révolution est déjà parti et roule à vive allure. Impossible de l'arrêter.
Le chien ne change jamais la facon de s'asseoir!
Si le Capitaine Blaise Compaoré qui dit "avoir compris" les revendications de la rue, fait profil bas et fait des annonces spectaculaires à la 25ième heure, on peut légitimement se poser des questions sur la sincérité de cette humilité soudaine et tardive de Compaoré face au mouvement populaire qui déferle sur Ouagadougou et le Burkina Faso. Compaoré qui est un adepte de Machiavel, a montré qu'il sait gagner du temps pour reprendre ses forces et prendre ses adversaires au dépourvu. C'est le secret de sa longévité au pouvoir: la ruse avec le peuple!
En l'an 2000, le Capitaine Compaoré est à deux doigts de perdre le pouvoir suite aux manifestations populaires organisées par le Collectif des Organisations Démocratiques de Masse et de Partis Politiques, à la suite de l'assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il fait profil bas et organise une 'journée national du pardon' à Ouagadougou, en Mars 2000, en présence de tous les anciens présidents du Burkina Faso. Le capitaine demande alors, les larmes (de crocodile) aux yeux, 'pardon au peuple' pour ses crimes. C'était une pirouette pour gagner du temps. Le Capitaine-Président réussira à se maintenir et reprit très vite ses 'mauvaises habitudes', une fois la contestation assagie. L'histoire récente du Burkina instruit donc, légitimement, le peuple Burkinabè à la vigilance et à n'accorder aucun crédit aux propositions de la 25ième heure du putschiste-machiavélique Blaise Compaoré...
La CEDEAO et Ouattara veulent sauver le soldat Blaise...
Comment ne pas s'interroger sur l'attitude de la CEDEAO, qui après avoir gardé le mutisme face à l'entêtement de Blaise Compaoré de modifier l'article 37 de la constitution Burkinabè, essaie maintenenant que les carottes sont cuites pour Blaise Compaoré, de revenir sur les devants de la scène, pour 'sauver le soldat Blaise', après la prise de tous les symboles du pouvoir par les manifestants à Ouagadougou. Visiblement le pouvoir d'Alassane Dramane Ouattara en Cote d'Ivoire, est à la manoeuvre pour essayer de sauver son parrain Blaise Compaoré, en essayant d'activer la CEDEAO , la Francophonie et l'Union Africaine pour 'empêcher une prise de pouvoir par la force au Burkina Faso'. Nous sommes convaincu que le peuple Burkinabè qui a une longue tradition de luttes multiformes, ne se laissera pas voler sa révolution! Le peuple Burkinabè est libre et souverain et doit décider de son avenir et surtout des hommes et des femmes aptes à conduire le pays pour une transition vers la démocratie...n'en déplaise à des médiateurs autoproclamés et des récupérateurs et opportunistes de tout bords.
Face à la situation créée le 30 Octobre au Burkina Faso, le Conseil National pour la Resistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN):
1. S'incline respectueusement sur la mémoire de tous les martyrs de la révolution du 30 octobre, pour la liberté et la démocratie, dans differentes villes du Burkina Faso, et présente ses condoléances aux familles des victimes;
2. Salue la détermination et l'héroisme du peuple Burkinabè qui ont permis de mettre fin au régime dictatorial sanguinaire du Capitaine Blaise Compaoré;
3. Renouvelle son soutien ferme à la révolution du 30 Octobre au Burkina Faso et à l'ensemble des forces démocratiques et sociales qui conduisent ce mouvement, en particulier dont les forces de Gauche représentées par le PDS/Metba, le Front Progressiste Sankariste et le PCRV;
4. Dénonce les manoeuvres récupératrices des forces obscurantistes nationales et internationales, tapies dans l'ombre, parmis lesquelles l'aile réactionnaire de l'armée burkinabè, le régime illégitime d'Alassame Draname Ouattara, la CEDEAO et la Francophonie, qui essayent de voler le peuple Burkinabè de la révolution du 30 octobre, pour maintenir le Capitaine Compaoré au pouvoir. Ceci est totalement inacceptable!
5. Décide de dépêcher sans délais, une délégation du Mouvement Umnyobiste à Ouagadougou, pour soutenir les forces démocratiques Burkinabè en général, et ses alliés de la Gauche Africaine en particulier.
Honneurs et gloire à la jeunesse et au peuple fier du Burkina Faso!
La lutte continue
Unis et solidaires, pour la Patrie et l'Afrique nous vaincrons
Fait à Berlin, ce 30 Octobre 2014
Tene Sop
Secrétaire Général du
Le Conseil National pour la Resistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
Email: cameroon.resistance.council@gmail.com

Au Burkina-Faso, Blaise Compaoré renoue avec la tradition de modifier la Constitution afin de rester au pouvoir. Les manifestations contre ce projet se multiplient, la tension monte et une répression est à craindre. La France, qui a soutenu le pouvoir du « beau Blaise » 27 ans durant, doit condamner publiquement ce coup d’état constitutionnel et cesser toute coopération policière et militaire avec le régime.
Arrivé au pouvoir par l’assassinat de Thomas Sankara en 1987, le très françafricain Blaise Compaoré n’entend pas quitter son fauteuil de président-dictateur du Burkina Faso. Après des mois de faux suspens, il a levé le voile le 21 octobre dernier sur sa volonté de réviser la Constitution de 1991, pour que soit supprimée la limitation à deux mandats présidentiels. Il faut dire que le régime est expert en tripatouillage constitutionnel : la limitation du nombre de mandats avait ainsi été supprimée en 1997, pour être réintroduite en 2000, en même temps que l’abandon du septennat au profit du quinquennat, entré en vigueur en 2005. Compaoré trouve ainsi toujours une argutie juridique pour se présenter : en 1991 comme président du Front populaire du Burkina Faso ; en 1998 pour son second septennat ; en 2005 et en 2010 pour son premier puis son second quinquennat, qui arrivera à terme en 2015. D’où la nécessité pour lui, de faire voter ce 30 octobre par les 2/3 des députés burkinabè une loi de révision constitutionnelle puis, en cas d’échec, d’organiser un référendum tout aussi bidon que sa dernière élection présidentielle [1].
La première décennie de son pouvoir est marquée par une série d’assassinats politiques (dont le plus emblématique, celui du journaliste Norbert Zongo en 1998, dont les responsables n’ont toujours pas été inquiétés), et ses 27 ans de règne sont émaillés d’opérations de déstabilisation dans la région. Son clan a notamment soutenu activement les milices de Charles Taylor au Liberia et en Sierra Leone, participé à des trafics de diamants au profit du mouvement rebelle angolais UNITA, abrité plus récemment les « rebelles ivoiriens » emmenés par Guillaume Soro avant qu’ils ne déclenchent la guerre dans leur pays, et joué un rôle trouble vis à vis de certains groupes armés qui ont occupé le nord du Mali à partir de début 2012.
Mais, en pilier régional de la Françafrique, Blaise Compaoré a su redorer son image à l’international, y compris grâce à des alliées au sein du Parti socialiste telles que Ségolène Royal et Elisabeth Guigou [2]. Une relative liberté d’expression et un multipartisme de façade l’ont rendu prétendument fréquentable, tandis que ses soutiens au sein de la Grande Loge Nationale Française (GLNF), à laquelle il appartient, l’Association d’amitié France-Burkina de Guy Penne, ou son hagiographe, Jean Guion, ont redoublé d’efforts pour forger en France et à l’international l’image d’un homme de paix. Il a ainsi été choisi pour être le médiateur de crises politiques au Togo, en Guinée, et même en Côte d’Ivoire et au Mali où il a pourtant soutenu des belligérants. Et, sur fond de crise malienne, il a été reçu à l’Elysée dès le 18 septembre 2012 par un François Hollande déjà soucieux d’enterrer le changement.
Mais au Burkina Faso, les mouvements sociaux n’ont eu de cesse de se structurer et de se renforcer, pour s’opposer au pouvoir à vie auquel prétend Blaise Compaoré. En particulier, après les manifestations contre la vie chère en 2008, une explosion de colère populaire avait menacé le régime en 2011, amenant même Alain Juppé, alors ministre français des Affaires étrangères, à déclarer, en référence à la révolution tunisienne, que le régime burkinabè devrait « [tenir] compte de ce qui se passe ailleurs car les mêmes causes produisent les mêmes effets » [3].
Pure langue de bois, pendant que, à l’instar de ce que Michèle Alliot-Marie avait proposé pour sauver le pouvoir de Ben Ali en Tunisie, les autorités françaises ont poursuivi leur coopération pour le « maintien de l’ordre » avec Ouagadougou. On apprenait ainsi qu’en 2011, la France disposait toujours sur place de « 9 militaires de l’Armée de Terre, la plupart détachés auprès des Forces Armées Nationales », et octroyait une aide directe sur le volet militaire (dépenses d’équipement et d’infrastructure, formation des cadres) d’environ 1,2 million € par an, sous la houlette de la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense [4]. Une aide fournie sous l’habillage d’un maintien de l’ordre nécessaire au processus démocratique, mais en réalité indispensable au régime pour mater d’éventuels mouvements populaires. L’année dernière, l’hebdomadaire Jeune Afrique expliquait ainsi comment, du fait de tensions croissantes liées au projet de révision constitutionnelle, le gouvernement burkinabè, aidé par la France et les Etats-Unis, avait investi 15,2 millions d’euros « pour réorganiser et équiper la police » et qu’ « une unité de force spéciale [était] en cours de création avec le soutien du Raid français » [5].
Le régime avait vu juste : depuis le début de l’année, plusieurs manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes, jusqu’au mois de septembre. Depuis cette semaine, et l’officialisation de ce projet de tripatouillage constitutionnel, la contestation se cristallise, avec une première manifestation rassemblant le 28 octobre des centaines de milliers de burkinabè déterminés à s’y opposer, et la promesses d’actions de blocage et de désobéissance civile dans les prochains jours. La colère est sur le point d’exploser, et une répression violente est à craindre. Après avoir soutenu Blaise Compaoré dans son putsch de 1987 et durant ses 27 ans de règne, les autorités françaises, qui ont fait du Burkina Faso un des maillons de leur « lutte contre le terrorisme » au Sahel, en installant à Ouagadougou la principale base des forces spéciales et en intégrant le pays dans la zone d’intervention de l’opération « Barkhane », ont donc une responsabilité particulière dans ce qui va se passer dans les prochaines semaines.
L’association Survie exhorte donc le gouvernement français à dénoncer publiquement ce projet de révision constitutionnelle, sans équivoque [6], et à cesser toute coopération policière et militaire avec le régime, et appelle à rejoindre la manifestation unitaire organisée devant l’ambassade du Burkina Faso à Paris ce jeudi 30 octobre de 16h30 à 19h.
Contact presse : Ophélie Latil 01 44 61 03 25 ophelie.latil@survie.org

Burkina Faso: Il faut arrêter le Capitaine Compaoré!
Suite à la décision du Capitaine Blaise Compaoré de re-modifier l'article 37 de la constitution afin de se garantir un pouvoir à vie, l'opposition Burkinabè et les mouvements de la société Civile ont appelé à la résistance générale en lançant une campagne de désobéissance civile et une série de manifestations populaires qui ont commencé ce 28 Octobre à Ouagadougou. Les mouvements de protestation qui ont rassemblé plus d'un million de personnes, montrent bien le rejet par le peuple du Burkina, des projets sordides du Capitaine-Président-dictateur Blaise Compaoré.
Monsieur Compaoré en tirera-a-t-il toutes les conséquences ou s'entêtera-t-il à aller au bout de son projet de modification de l'article 37, au risque de plonger son pays dans la guerre civile?

On peut ruser avec le peuple une fois, mais tout le temps!
En 1999-2000, une insurrection populaire faillit emporter de justesse le Capitaine Compaoré, suite à l'assassinat du journaliste Norbert Zongo, adulé et chouchouté par le peuple Burkinabè. Ce mouvement porté par le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques encore appelé le Collectif National contre l'Impunité, composé de partis politiques de Gauche et des Organisations des Droits Humains avait contraint Blaise Compaoré à des réformes politiques (limitation des mandats presidentiels par l'article 37, nouveau code électoral garantissant la proportionnelle, indemnisations des victimes de la répression d'Etat depuis 1960 et le "grand pardon national" de Compaoré les larmes au yeux, au peuple Burkinabè, pour ses "erreurs")! Ces réformettes eurent néanmoins le mérite de fragiliser l'unité du Collectif National contre l'Impunité et tuèrent l'élan de mobilisation. Mais la vigilance des forces démocratiques est restée de mise. Depuis 2 ans, elles ont repris la rue, devant les manoeuvres du Capitaine Compaoré visant à rester au pouvoir au dela de son mandat en 2015, ou à opérer une succession de type monarchique au profit de son frère.
En 2015, Monsieur Compaoré devra au terme de l'accord national de 2000, quitter le pouvoir, mais il s'y refuse et tient visiblement à s'accrocher au pouvoir par tous les moyens.
Pourquoi donc cet entêtement à rester au pouvoir? Tout simplement parce que la liste des crimes du Capitaine Compaoré contre le peuple Burkinabè, en 27 ans de pouvoir, est tellement longue que le Capitaine-Président, craint légitimement de se retrouver à la MACO (prison), une fois qu'il aurait quitté le Palais Kossyam en 2015. Et ce, en dépit d'une loi d'amnistie, taillée sur mesure, "pour les anciens Présidents de la République" que Compaoré a fait voter par le Parlement et et dont il est le seul et unique bénéficiaire!
Il faut mettre fin à la logique du coup d'état permanent du Capitaine Blaise Compaoré!
Les deux déterminations en présence: celle du peuple Burkinabè à faire respecter l'article 37 de la constitution et celle du Capitaine putschiste de se maintenir au pouvoir vaille que vaille, laisse penser qu'on va vers un affrontement inéluctable à Ouagadougou entre les forces en présence. Il faut protéger le peuple Burkinabè contre les prochaines tueries du Capitaine Compaoré. L'entêtement du Capitaine Compaoré à vouloir modifier l'article 37 n'est plus ni moins qu'un coup d'état, qui doit être considéré et traité comme tel par les Institutions Africaines et Internationales. Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, doit très rapidement prendre des sanctions contre Monsieur Compaoré afin de l'empêcher d'aller au bout de ses funestes desseins. Il faut agir vite, le temps presse.
Considérant la situation politique actuelle au Burkina Faso, le Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN):
1. Apporte son soutien sans faille et celui de tout le peuple Camerounais, au vaillant peuple Burkinabè, à sa société Civile et à ses organisations d'avant-garde
2. Salue le rôle essentiel joué par les Organisations de Gauche que sont PDS/METBA, l'UNIR/PS, PCRV... dans la mobilisation courante
2. Demande à la Gauche Africaine de soutenir massivement la révolte du peuple Burkinabè contre le régime tyrannique du Capitaine Compaoré
3. Invite le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine à prendre des sanctions contre le régime Burkinabè afin d'empêcher énième coup d'état du Capitaine Compaoré, en cours à Ouagadougou.
4. Appelle le Capitaine putschiste Blaise Compaoré à tirer toutes les conséquences de l'immense mobilisation du peuple Burkinabè contre le tripatouillage de l'article 37 et à quitter pacifiquement le pouvoir.
5. Décide de rester informé sur la situation explosive au Burkina qui, en plus des terroristes de Boko Haram et des Djihadistes du Sahel, fait peser de sérieuses menaces sur la stabilité de la sous région Ouest-Africaine.
La lutte continue,
Pour la Patrie et l'Afrique , nous vaincrons
Fait à Berlin, ce 28 Octobre 2014
Tene Sop
Secrétaire Général du
Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
Contact: cameroon.resistance.council@googlemail.com

Au Professeur Etienne Traoré,
1er Vice-Président du PDS-METBA
Ouagadougou-Burkina Faso
Objet: Message de condoléances du Conseil National pour la Résistance -Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN) suite au décès du Ministre Arba Diallo, Président du PDS-METBA, Burkina Faso
Cher camarade et Vice-Président,
C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès soudain du Doyen Arba Diallo, Président du PDS/Metba (Parti pour la Démocratie et le Socialisme/Parti des Bâtisseurs), survenu le 1er Octobre à Ouagadougou.
En cette circonstance douloureuse, je tiens à présenter à la famille du défunt, aux militants et aux dirigeants du PDS ainsi qu’à toi même, les condoléances les plus émues de tous les militants du Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), allié du PDS/Metba dans le Réseau de la Gauche Africaine (ALNEF).
Je garde du Président Arba Diallo, que j’ai rencontré pour la dernière fois en Juin 2013 à Ouagadougou en compagnie du camarade Philippe Ouédraogo, le souvenir d’un lutteur infatigable, d’un Homme de convictions et de débats, toujours réceptif à la contradiction, un camarade affable, généreux et convivial. Puisse son exemple inspirer la Gauche Africaine dans son combat pour la libération Africaine !
Je mesure la responsabilité qui est la tienne en ces circonstances difficiles, en tant que Premier Vice-Président du Parti, et je te souhaite force et courage dans l’immense tâche qui t’incombe désormais pour la préservation et la consolidation de l’unité du Parti et son rayonnement aux plans national et international. Nous voulons te rasurer de notre solidarité et de notre soutien dans la situation actuelle et dans les luttes à venir.
Honneurs et gloire éternelle au camarade Arba Diallo ! Paix à son âme.
La lutte continue
Pour la Patrie et l’Afrique nous vaincrons.
Berlin, ce 02 Octobre 2014
Tene Sop
Secrétaire Général du Conseil National pour la Résistance -
Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)

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Biographie succinte du Président Hama Arba Diallo
1979 à 1983 : directeur de l’ Office de la région soudano-sahélienne des Nations Unies
1992-2007: Secrétaire exécutif UNCCD.Bonn.Allemagne
1990-1992: Secrétaire préparatoire Sommet Rio (Développement durable)
1987-1990: Ambassadeur République populaire Chine (Pékin)
1985-1987: Conseiller Président du Faso
1983-1984: Ministre Affaires Étrangères
Programme des obsèques du Président Hama Arba Diallo
Mercredi, 01 Octobre : Veillée de prière (lecture de Coran)
20 h 00 mn, lecture de Coran au domicile du défunt à Dapoya ;
Jeudi, 02 Octobre :
Veillée d’hommages et de témoignages
21h 00 mn, Passage et hommage du PDS/Metba ;
21h 10 mn, Passage et hommage de l’Association des Municipalités ;
21h 20 mn, Passage et hommage des membres du Gouvernement ;
21h 30mn ,Passage des présidents d’Institutions nationales et internationales ;
21h 40 mn, Passage et hommage du Chef de File de l’Opposition Politique ;
21h 50 mn, Passage des partis politiques et de la société civile ;
22h 00 mn, Passage et hommage d’autres personnalités ;
22h 10 mn, Passage et hommage de la Population ;
Vendredi, 03 Octobre,
07 h 00 mn, Cérémonie d’hommage au domicile du défunt à Dapoya ;
07h 45 mn, Départ pour Dori ;
12h 00 mn, Cérémonie d’hommage a la mairie de Dori ;
13h 15 mn, Prière mortuaire à la grande mosquée de Dori ;
14h 00 mn, Enterrement à Selbo, dans la commune de Dori ;
NB : Un livre de condoléances est ouvert au domicile du défunt

Affaire Guérandi: Déclaration du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
A- Les faits :
Dans son édition 2801 du 14 au 20 septembre 2014, le Journal Jeune Afrique consacre quatre pages d’une enquête apparemment bien fouillée, au Cameroun, et intitulée «enquête sur une Affaire d’Etat». Dans cet article, le journaliste nous apprend sans hésitations, que notre compatriote et camarade, le Capitaine Guérandi Mbara Goulongo a été enlevé le 25 janvier 2013 à Sofia en Bulgarie, drogué et conduit vers le Cameroun avant d’être exécuté et inhumé à son arrivée.
Le Comité exécutif du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), entretient depuis de nombreuses années des relations individuelles et politiques avec le Capitaine Guérandi et les Nouvelles Forces Patriotiques (NFP) dont il est le Président-Fondateur. Le dernier contact avec le camarade Guérandi remonte effectivement à la première quinzaine de Janvier 2013. Depuis lors, le compatriote n’a pas donné de nouvelles, malgré toutes nos tentatives de le joindre aussi bien à Ouagadougou qu’en dehors.
La famille du camarade Guérandi n’a non plus reçu des nouvelles de lui depuis de nombreux mois et espérait impatiemment son retour, lorsque les médias ont commencé à faire circuler l’information sur son enlèvement et son assassinat.
B- Notre analyse :
Visiblement, cette ‘affaire’ dépasse le simple cadre d’une rumeur comme on en lit quotidiennement dans la presse. Quelque chose de grave s’est sans doute passé si nous en jugeons par les détails et les personnes mises en cause dans l’article de Jeune Afrique et par nos recoupements faits à Ouagadougou, où le camarade Guérandi a sa base.
1. L’article de Jeune Afrique est signé de Georges Dougueli - un journaliste sérieux, et qui n’a pas l’habitude de ‘raconter des histoires’, contrairement à certains de ses collègues de la rue d’Auteuil. Nous réfutons néanmoins fermement la réputation de playboy mégalomane que Jeune Afrique tente de coller au Capitaine Guérandi, et qui pourrait laisser croire à l’opinion que l’intéressé aurait été complaisant avec sa sécurité. Bien au contraire… Nous trouvons tout aussi invraisemblable que Guérandi se soit vanté auprès de Georges Starckmannn, d’avoir ‘2000 combattants stationnés au Cameroun’, car avec la création des Nouvelles Forces Politiques, un mouvement politique en exil, le Professeur Guérandi s’était depuis longtemps inscrit dans un processus politique pour une transition pacifique au Cameroun.
2. Le papier décrit dans les moindres détails, l’opération qui a conduit à cet enlèvement, citant clairement des noms de personnes connues, ayant participé à cet acte odieux.
De nombreuses questions restent sans réponses dans cette affaire:
- Pourquoi le gouvernement Camerounais garde-t-il un silence assourdissant, alors qu’il est ouvertement accusé d’avoir fait enlever et exécuter l’opposant Guérandi ? Où est donc subitement passé Issa Bakary Tchiroma qui ne rate jamais l’occasion de sauter sur les micros pour dédouaner de régime ?
- Quant au gouvernement Français, pourquoi garde-t-il un silence suspect alors que c’est sur son sol que Georges Starckmann, le vendeur d’armes aurait tendu le traquenard qui a conduit à l’enlèvement et l’assassinat de Guérandi? Il est d’ailleurs très peu probable que cette ‘affaire’ ait été rondement menée sans la complicité active des services secrets Français. Tout ceci a un air du déjà-vu. On est déjà en plein dans une autre ‘affaire Ben Barka’ !
Pour l’honneur de la France, il est de son devoir qu’elle se prononce urgemment sur cette question décisive. Un silence équivoque confirmerait aux yeux des patriotes camerounais que la France a remis au gout du jour les méthodes scélérates et criminelles qui ont entrainé la mort du Docteur Félix Moumié, une autre figure du nationalisme camerounais, assassiné à Genève par les services secrets français. Il est difficile d’imaginer qu’il n’y a pas eu de complicités au plus haut niveau dans ce qui a tout l’air d’une machination patiemment ourdie pour attirer Guérandi dans un traquenard, l’entrainer hors de France, pour le livrer, pieds et poings liés, au despote de Yaoundé, déjà responsable de plusieurs assassinats, y compris celui de Jacques Tiwa en 2008.
- Quel rôle a pu jouer le Président Blaise Compaoré, dont Guérandi était l’un des amis et collaborateurs, dans cette affaire ? Mystère et boule de neige !
- Pourquoi la famille de Guérandi n’a-t-elle pas donné l’alarme dès lors que l’absence et le silence de son chef devenaient plus longs que les séjours trimestriels réguliers auxquels l’intéressé l’avait habituée ?
- Etc.
C - Notre position:
1. Les détails de l’article de JA, corroborés par des nouvelles glanées auprès de sa famille, nous font penser que l’enlèvement et la disparition du camarade Guérandi Mbara est hélas une information vraie. Ce kidnapping est un acte inadmissible qui va accentuer la division entre camerounais, au moment où les thuriféraires du régime dictatorial de Paul Biya appellent à l’union sacrée contre Boko Haram, dans le Nord.
2. Cet acte crapuleux témoigne à ceux qui en doutaient encore, de la nature foncièrement criminelle de la bande de truands qui a pris le Cameroun en otage depuis plusieurs décennies et qui prétendent le gouverner.
3.Nous exigeons du gouvernement liberticide de Paul Biya qu’il sorte de son mutisme suspect pour répondre des graves accusations sur d’enlèvement et d’assassinat d’un patriote Camerounais dont il est accusé.
4. Nous réclamons du gouvernement Français, l’arrestation de Georges Starckmann, l’homme par qui tout a commencé, et de clarifier son propre rôle dans la disparition du Docteur Guérandi.
5. Nous appelons tous les démocrates camerounais de l’intérieur et de l’extérieur, de même que tous les Amis du Cameroun, à se mobiliser pour exiger la lumière et situer les responsabilités sur la disparition inacceptable de notre compatriote Guérandi Mbara Goulongo.
Vérité et Justice pour Guérandi, maintenant !!!!
La lutte continue, Unis et solidaires, Nous vaincrons !
Berlin, ce 15 Septembre 2014
Tene Sop
Secrétaire Général du
Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR – MUN)