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Le site du Conseil National pour la Résistance - Mouvement Umnyobiste (CNR - MUN)
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18 septembre 2008

50e anniversaire de l'assassinat du Mpodol: Le Umnyobisme et le Cameroun du 21ème siècle

    La

pensée

 

politique

    de Ruben Um Nyobè, ou le Umnyobisme, peut-

elle

  constituer une doctrine

politique

  à part entière, au même titre

que

d’   

autres

à travers l’

Histoire

   ?

Comment

   cette

pensée

   

politique

peut-

elle

  redresser le

Cameroun

, en ce   

début

   de 21ème

siècle

, et en 

faire

  un

grand

 

pays

en      

Afrique

  et dans le

monde

   ? La

pensée

   de Ruben Um Nyobè peut se constituer en doctrine

politique

, au même titre 

que

celles   

qui

  ont façonné le

monde

      

contemporain

, y

compris

  l’

Afrique

.    
[Yaoundé -

Cameroun

] -  17-09-2008 (Enoh Meyomesse)




    La

pensée

 

politique

de Ruben Um Nyobè, ou le Umnyobisme, peut- 

elle

   constituer une doctrine

politique

à part entière, au même titre 

que

d’ 

autres

à travers l’

Histoire

  ?

Comment

    cette

pensée

 

politique

peut- 

elle

  redresser le

Cameroun

, en ce   

début

   de 21ème

siècle

, et en 

faire

  un

grand

 

pays

  en

Afrique

  et dans le

monde

?         

LE UMNYOBISME COMME DOCTRINE

POLITIQUE

               La

pensée

  de Ruben Um Nyobè peut se constituer en doctrine

politique

, au même titre   

que

celles 

qui

  ont façonné le

monde

   

contemporain

, y

compris

  l’

Afrique

.   

Bien

 

mieux

,

elle

demeure la   

seule

, de toutes celles

qui

   ont été énoncées au

Cameroun

qui

soit en   

mesure

de 

transformer

    notre

pays

, au 

point

  de

lui

 

faire

obtenir   

respect

et   

considération

     de

par

  le

monde

.   

Pour

 

bien

mesurer la   

justesse

  des propos de Ruben Um Nyobè, il importe de passer, rapidement en

revue

, les doctrines

que

ses adversaires   

politiques

  ont,

pour

leur part, élaborées.   

    Le socialisme

africain

d’Ahmadou Ahidjo.
           La

première

 

ébauche

     de doctrine

politique

 

qui

vu

le 

jour

  au

Cameroun

, après la    

disparition

    de Ruben Um Nyobè, a été

celle

  énoncée au

mois

de   

juillet

   1962, au congrès de l’

Union

   Camerounaise,

UC

   , à Ebolowa,

par

qui

portait   

pour

nom : « Socialisme 

africain

». En quoi celui- 

ci

consistait-il ? El Hadj   

Moussa

secrétaire

      

politique

de l’

Union

Camerounaise, nous l’explique, dans 

son

intervention au 

cours

du 2nd 

séminaire

     de l’

UC

, du 15 au 23 

juin

  1964 : « le socialisme

africain

  est d’abord,

pour

nous, une   

méthode

   ,

celle

 

qui

rester

 

ouvert

aux apports de l’ 

extérieur

, à

dresser

un   

inventaire

   

impitoyable

  des

éléments

  positifs

que

particulier

  des

expériences

   socialistes

ans

d’

autres pays

  . A

cet

inventaire

, il faut ajouter un second, celui des   

meilleurs

 

éléments

de la      

civilisation

     négro-

africaine

   . Nous ne construisons

pas

 

sur

une   

table

  rase, ce serait aller sûrement à l’

échec

  . Nous retiendrons ce

qui

doit être retenu de 

nos

institutions, de notre   

technique

   et de

nos

 

valeurs

purement   

africaines

  , voire

nos

 

méthodes

.   

Pour faire

    

tout

  cela, acquis de l’

Afrique

et   

apport

  de l’

extérieur

, une symbiose   

dynamique

,

pour

parler comme le   

président

   Léopold Sédar Senghor, à la

mesure

   de l’

Afrique

et du 20ème 

siècle

, mais d’abord de l’ 

Homme

. Vous reconnaissez, là, notre

méthode

socialiste ». Bref,    

bla-bla-bla

.    Ahmadou Ahidjo, et  Yaya,    consiste à    nous pouvons retenir de ces apports extérieurs, en   
 


           Ahmadou Ahidjo,

lui

-même, au 

bout

de quelque 

temps

, a 

abandonné

 

son

   discours

sur

le « socialisme 

africain

  »,

pour

en    

développer

  un

nouveau

: le «   

développement

   

auto

-

centré

».   

     Le

développement

   

auto

-

centré

d’Ahmadou Ahidjo. 

           En quoi consistait-il ? Celui-

ci

  reprenait la rhétorique identique du « socialisme

africain

», mais,   

sans

 

plus

mot

« socialisme ». Après en avoir clamé les   

vertus

dans ses discours 

pendant

  plusieurs

années

  , Ahmadou Ahidjo

lui

a adjoint 

deux

   

nouveaux

    qualificatifs : « endogène », d’une part, et «

auto

-entretenu », d’

autre

passé

   du «

développement

   

auto

-

centré

»,   

tout

  court, au «

développement

   

auto

-

centré

, endogène et

auto

-entretenu ». Comprendra

qui

pourra.       
       Une fois Ahmadou Ahidjo évincé du

pouvoir

,

son

remplaçant à la présidence de la   

République

    est

arrivé

 

avec

, dans ses   

bagages

, une 

nouvelle

  doctrine

politique

: « le libéralisme communautaire ».   
    
      Le libéralisme communautaire de

Paul

Biya.

           En quoi celui-

ci

consistait-il ? Un remake, 

pure

et 

simple

   , du «

développement

   

auto

-

centré

, endogène et

auto

-entretenu » de   

son

  « illustre prédécesseur », Ahmadou Ahidjo, ainsi

que

   

Paul

Biya se plaisait à   

désigner

   celui

qui

l’a fait 

roi

. Un baragouin

sur

une   

acrobatique

    synthèse entre le libéralisme, comme idéologie, et le communautarisme

qui

caractériserait, selon 

lui

, le 

peuple

camerounais.     prononcer le part. On est donc 


         

Avant

d’

aborder

le « Umnyobisme », comme idéologie, 

nous nous

   

devons

  de

poser

la question suivante ? Quels ont été les résultats obtenus après avoir   

appliqué

ces différentes idéologies ? La réponse est connue de   

tout le monde

totale

de notre 

économie

, la 

domination

    

politique

de notre 

pays

, la recolonisation 

pure

et 

simple

  e notre

pays

..    
 
   Le Umnyobisme.
    : la faillite

       En quoi consiste-t-il ? On

trouve

   la réponse à cette interrogation dans les différents écrits de Ruben Um Nyobè. Il se présente ainsi

que

 

suit

: 1/- reconstitution de la patrie camerounaise ; 2/-   

indépendance

 

nationale

.   

A- Le reconstitution de la patrie.
   Cette

idée

    a

vu

le 

jour

  au lendemain de la division du

Cameroun

le 4   

mars

  1916

par

les   

Français

   et les Britanniques, à la

suite

de leur 

invasion

   conjointe de notre

pays

,

pour

en expulser les Allemands. Um Nyobè   

aura

été l’un des   

personnages

   

qui

auront véritablement transformé cette revendication 

nationale

    latente en revendication

politique

qui

a pris le nom 

bien

connu des Camerounais, à   

savoir

, la « réunification ».  majeure. C’est cette revendication 

La réunification selon Um Nyobè.
  Um Nyobè, en

développant

     ce

thème

, n’entendait, nullement, la duperie

qui

s’est produite le 1er   

octobre

1961, aggravée, dans un 

premier

   

temps

, le 20 

mai

  1972,

par

l’   

abolition

   de l’

Etat

 

fédéral

   , puis le 4 février 1984,

par

l’

abolition

de la 

République

  Unie du

Cameroun

, et sa      

transformation

  en

République

   du

Cameroun

 

tout

court.   


     Le 1er

octobre

1961, rappelons-le, 

fut

la 

date

de la réunification (la reconstitution) partielle du Kamerun. La 

partie

Nigeria

  le 1er

juin

1961.   
   Cette réunification avait été consécutive à la roublardise du Congrès constitutionnel de Foumban tenu du 17 au 21

juillet

  1961. Au

cours

de ce congrès,   

alors

   

que

la délégation anglophone était venue 

pour

élaborer une   

constitution

commune

   , donc une toute

nouvelle

 

constitution

, adopter un hymne national commun, une 

devise

 

commune

, et un   

drapeau

    commun,

celle

-

ci

s’est   

vue

   imposer l’adoption de la

constitution

  de la

République

  du

Cameroun

(le nom de la   

partie

du Kamerun   

sous

 

domination

   

française

   ayant accédé à l’

indépendance

  le 1er janvier 1960) offerte

par

la   

France

  à Ahmadou Ahidjo,

avec

,   

simplement

   , quelques aménagements, l’adoption de l’hymne, de la

devise

, et du 

drapeau

  de la

République

   du

Cameroun

. Même la capitale de la 

République

  du

Cameroun

a été imposée comme capitale    

fédérale

  ,

alors

 

que

les délégués anglophones préconisaient le   

choix

  de la

ville

  de Douala

pour

cela.       
septentrionale du British Cameroons, a été incorporée au 
    

   A la

suite

  de cette roublardise monumentale, dès lors

que

la question des accords de coopération (véritables accords d’asservissement) du 31 décembre 1958   

signés

    

par

Ahmadou Ahidjo 

avec

le gouvernement 

français

  n’avait

pas

  été abordée, c’est-à-dire inscrite à l’ordre du

jour

, il est né, auprès des Camerounais anglophones, le   

fort

   

sentiment

octobre

1961, de la 

domination

  Britannico-nigériane, à une

domination

   

française

 

par


    d’être passés, le 1er Camerounais francophones interposés.   

   Le 20

mai

  1972, quant à

lui

, est l’une des   

dates

  les

plus

sombres de   

notre histoire

   . En

effet

, les

Français

, à la

suite

français

d’   

Algérie

   

par

le 

président

Boumediene, avaient décidé d’entamer l’ 

exploitation

    du

pétrole

   camerounais, conformément aux accords

signés

 

avec

  Ahmadou Ahidjo le 31 décembre 1958 à la faveur desquels celui-

ci

octroyait, à la   

France

, tous les minerais solides et   

liquides

    (donc le

pétrole

) contenus dans notre

sous

sol

. Mais, problème : la 

nappe

  véritablement importante de

pétrole

, au

Cameroun

, se trouvait au

Cameroun

      

occidental

   , c’est-à-dire dans les actuelles provinces du

Nord

-

Ouest

et du 

Sud-Ouest

   . Entamer l’

exploitation

  de ce

pétrole

  dans ces conditions, aurait pu déboucher

sur

une   

guerre

  civile comme il venait de s’en dérouler une au

Nigeria

   

voisin

, de 1967 à 1970.        de la nationalisation des avoirs pétroliers

   

Seule

 

solution

   : mettre

fin

   à l’

Etat

 

fédéral

     au

Cameroun

, et passer à l’

Etat

unique. Ahmadou Ahidjo a été convoqué, au 

début

du 

mois

  de

mai

à    

Paris

   

pour

se 

voir

    intimer l’ordre de s’empresser d’abolir l’

Etat

 

fédéral

  , afin

que

la 

France

puisse entamer, le cœ 

ur

    tranquille, l’

exploitation

  du

pétrole

 

qui

se   

trouve

dans l’actuelle province du 

Sud-Ouest

   . C’est de cette manière

que

  le

Cameroun

est   

passé

  de la

République

   

Fédérale

      du

Cameroun

à la 

République

  Unie du

Cameroun

, à la   

suite

d’un référendum au 

cours

  duquel il n’y avait

que

   

deux

types de       

bulletins

      de vote dans les urnes : le «

Oui

» et le « 

Yes

  ». Ahmadou Ahidjo,

pour

sa part, s’est   

lancé

dans une 

grande

mis

   à expliquer aux Camerounais

que

ceux-

ci

avaient « consolidé d’   

avantage

   leur

unité

». Il avait 

dénommé

cette forfaiture du nom de «   

révolution

 

pacifique

   du 20

mai

  », ce à quoi ceux

qui

étaient au   

courant

français

, rétorquaient : « 

révolution

  pétrolière du 20

mai

».      
  mystification. Il s’est    de l’ordre

    Le 4 février 1984,

Paul

  Biya,

pour

sa part,   

 

par

un   

désir

profond de 

concentration

  des pouvoirs entre ses seules

mains

     et de personnification de ceux-

ci

  , a fait adopter,

par

le Parlement, la loi n° 84-001 du 4 février 1984 abolissant, d’une part, la 

République

   Unie du

Cameroun

, et donnant naissance à la 

République

  du

Cameroun

,    

tout

autre

part, le poste de 

Premier

ministre.   
court, et d’

   La conséquence de ces différentes manipulations de la

constitution

, non 

pas

   au bénéfice des Camerounais, mais bel et

bien

, soit de la 

France

, soit d’un seul individu, ont abouti,

tout

bonnement, à la naissance de la Southern Cameroon National Council, Scnc, le mouvement sécessionniste anglophone, et à un   

sentiment

       prononcé de duperie profonde de la part des Anglophones du

Cameroun

par

leurs concitoyens Francophones. 

Pour

 

tout

  dire, au

Cameroun

, de   

nos

jours, 

nous nous

  retrouvons face à une réunification d’

avantage

   juridique

que

sentimentale. Le cœ

ur

  d’innombrables Anglophones n’y est

pas

.      

Selon Um Nyobè, la réunification du Kamerun était,

avant

   

tout

, la fusion des cœurs, et non quelque diktat juridique

que

ce soit. D’ 

autre

   part,

celle

-

ci

   supposait la reconstitution, intégrale, du Kamerun, et non partielle, ainsi

que

cela s’est plutôt produit. 

Pour

réussir cela, Um Nyobè plaçait la réunification   

avant

l’octroi de l’ 

indépendance

    , et non le contraire. Selon

lui

, si les choses ne se passaient 

pas

ainsi, le Kamerun courait le risque de ne 

plus

  être reconstitué. N’est-ce

pas

  , finalement, ce

qui

s’est produit ? N’avons-nous 

pas

perdu une   

partie

du Kamerun ?   

L’

indépendance

selon Um Nyobè. 
   L’

indépendance

   du

Cameroun

, selon Um Nyobè, ne signifiait, nullement, 

son

  adhésion, de quelle

que

  manière

que

ce soit, à l’   

Union

 

Française

, le

grand

    ensemble

politique

de la 

France

   

qui

avait succédé à 

son

  empire colonial en

Afrique

   Noire et à Madagascar, en 1946. Le

Cameroun

n’étant 

pas

, juridiquement, une colonie    

française

  , mais bel et

bien

  un territoire international appelé à accéder à l’

indépendance

, il ne devait, en aucune manière, être incorporé dans l’ 

Union

 

Française

, comme

par

exemple le Sénégal, le Dahomey (actuellement Bénin), la Haute-Volta (actuellement Burkina-Faso), etc.      

Dans

cet

   esprit,

pour

   

que

le Kamerun appartint à un ensemble 

politique

de ce type, il aurait d’abord fallu qu’il   

fut

, d’une part reconstitué, d’

autre

  part indépendant, c’est-à-dire libéré de toute

domination

étrangère.    

   Le 31 décembre 1958, malheureusement, le gouvernement Ahidjo a signé,

avec

  la

France

, les premiers accords de coopération,   

alors

   qu’il n’était

pas

encore, ni réunifié, ni indépendant. La 

suite

,   

tout le monde

     la connaît : la servitude coloniale s’est poursuivie, mais cette fois-

ci

   

par

Camerounais interposés, ceux-

ci

ayant pris la place de Hauts-commissaires de la   

France

  au

Cameroun

, et des administrateurs des colonies   

français

  dans notre

pays

. Les décisions capitales du

pays

, comme conséquence de cette situation, ont continué à être prises

par

    

Paris

   , et c’est toujours cela

qui

prévaut jusqu’à ce 

jour

.

Bien

   

mieux

  , les chefs d’

Etat

  camerounais continuent à être convoqués

par

   

Paris

   ,

pour

recevoir des ordres, comme l’étaient les hauts-commissaires de la 

République

 

française

  au

Cameroun

.      

L’APPLICATION DU UMNYOBISME AUJOURD’HUI.

    Il découle de ce

qui

  précède

que

la   

pensée

 

politique

   de Ruben Um Nyobè, non seulement, est encore entièrement d’actualité, étant donné

que

la réunification s’est soldée 

par

  une réalisation incomplète

qui

a engendré une vaste frustration, et l’   

indépendance

 

nationale

     n’est toujours

que

juridique, réalité fortement renforcée 

par

la recolonisation, 

pure

et 

simple

     , du

Cameroun

à travers la privatisation des sociétés d’

Etat

, mais en 

plus

, peut et devrait encore servir de boussole

pour

   un

Cameroun

à la fois réunifié et indépendant. 

Pour

ce   

faire

, il se présente aux Camerounais, 

deux

    chantiers : 1/- repenser la réunification ; 2/- redéfinir notre relation

avec

l’étranger, et, notamment, l’une de 

nos

  trois anciennes puissance colonisatrice, la

France

. En 1960, nous aurions été véritablement indépendants,

que

nous aurions, ni   

plus

  ni moins, nationalisé Alucam. Cela n’a

pas

été fait.      

   De même, aujourd’hui, nous ne pouvons nous prétendre indépendants, lorsque,

pour

 

que

notre   

président

   de la

République

entreprenne de modifier la 

constitution

dans le but de s’éterniser au   

pouvoir

   , il se

trouve

  obligé de lancer le débat depuis

Paris

, à travers une chaîne de télévision

française

   , au sortir d’un entretien de 37 minutes

avec

le chef d’

Etat

 

français

.    

Comment

   ne

pas

  penser qu’il était allé présenter, à celui-

ci

, les contours de   

son

   projet, et, surtout, les avantages

que

pourrait en tirer la 

France

, afin de recueillir, au   

bout

  du compte,

son

aval ?   

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