12 septembre 2009
51 ième anniversaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobè: Le CNR appelle à un Front Uni des progressistes camerounais
«le Mouvement Umnyobiste appelle tous les progressistes camerounais à créer un Front Uni pour proposer une alternative solide à la politique antinationale et anti-populaire du dictateur Paul Biya»
Le 13 septembre 2009 marque le 51ième anniversaire de l’assassinat crapuleux de Um Nyobè par la France.
Le Conseil National pour la Résistance/Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), fondé autour de la défense et de la préservation de l’héritage politique, idéologique, spirituel et moral du Mpôdol et de ses compagnons, tient à rendre hommage à ce digne fils du Cameroun et de l’Afrique qui a sacrifié sa vie pour l’indépendance de son pays et la liberté de ses compatriotes.
51 ans après l’assassinat de Um, quoique ayant officiellement accédé à la «souveraineté internationale», le Cameroun n’est toujours pas un pays libre. Les pantins corrompus et les marionnettes néocoloniales au pouvoir à Yaoundé continuent d’être actionnées depuis Paris par des réseaux officiels et officieux que F. X. Verschave a appelés la « Francafrique » , pour mener une politique antinationale systématique, qui dessert scandaleusement les intérêts des camerounais – dont plus de 80% vivent dans une misère extrême - au profit de ceux de la France et de ses multinationales.
51 ans après la disparition du Mpodol, les Camerounais ne sont toujours pas libres de choisir leurs dirigeants, le processus électoral étant confisqué par la dictature néocoloniale et les élections ne sont alors qu’un grotesque plébiscite de légitimation de la dictature sanguinaire au pouvoir plutôt qu’un moyen d’expression populaire pour sanctionner les dirigeants incompétents.
C’est dire que 51 ans après, les idéaux portés par Um restent très actuels. Malgré la dégradation avancée de l’état social et économique du Cameroun et l’impopularité criante de Paul Biya et de sa clique, ces derniers restent au pouvoir, en usant certes de la violence et du terroriste d’Etat comme arme de gouvernement, mais la division et la fragmentation du camp des progressistes camerounais ne sont pas exempts de toute responsabilité dans le maintien du despote camerounais au pouvoir.
Le Conseil National pour la Résistance/Mouvement Umnyobiste, souhaite que ce 51ième anniversaire de l’assassinat de Um, permette aux progressistes camerounais, toutes tendances confondues de se ressaisir et de s’asseoir autour d’une table pour jeter les bases d‘un Front Uni afin de chasser Paul Biya et sa clique du pouvoir. Le leitmotiv de ce Front serait la mobilisation des camerounais autour de leurs nombreux problèmes quotidiens pour imposer à l’autocratie régnante une sorte « d’ équilibre de la terreur », et non autour de balivernes comme « le candidat unique de l’opposition en 2011 » qu’agitent déjà certains de nos compatriotes qui semblent n’avoir pas suffisamment tiré les leçons des expériences développées et des échecs accumulés depuis 1992. Le problème du Cameroun aujourd’hui n’est absolument pas celui de la candidature unique, car l’opposition a gagné les élections du 11 octobre 1992 sans «candidature unique», mais le despote Paul Biya a refusé de céder le pouvoir.
Un tel Front rassemblerait tous les courants qui traversent le mouvement progressiste camerounais à savoir, les Upécistes fidèles, les Manidemistes, les Umnyobistes, les Panafricanistes, les Nationalistes, les communistes et les Néo-communistes, les Internationalistes, les Sociaux-démocrates, etc…Le capital humain, politique, intellectuel et moral d’un tel Front serait de nature à restaurer la crédibilité et la confiance qui font actuellement défaut au leadership politique dans l’opposition camerounaise; toutes choses qui ont fini par détourner les masses populaires des luttes politiques initiées au Cameroun, depuis 1992. Hors de cette logique de réorganisation rigoureuse des forces progressistes autour d’une vision politique minimale et commune devant déboucher sur le renversement des imposteurs-Aujoulatistes que la France maintient au pouvoir contre le gré de notre peuple, le Cameroun court tout droit vers une Gabonisation certaine. En sommes nous si éloignés?
Honneurs et Gloire éternelle à Um Nyobè ! A bas les assassins du peuple !!
Le sang des martyrs sera vengé tôt ou tard !
Oser lutter, c’est oser vaincre Pour la patrie et l’Afrique nous vaincrons
Fait à Lagos, ce 12 septembre 2009
Tene Sop G.
Secrétaire Général du
Conseil National pour la Résistance / Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN)
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